Au Mali, l’armée malienne fournit à nouveau plusieurs tonnes d’aide alimentaire au village de Farabougou, dans la région de Ségou. Avec le soutien logistique de la Mission des Nations unies dans le pays, des vivres et des médicaments ont été livrés jeudi, d’autres livraisons sont prévues ce vendredi, pour soutenir les habitants de ce village du centre du pays, encerclé depuis plus d’un mois par des combattants jihadistes, sur fond de conflit intercommunautaire entre les chasseurs traditionnels dozos et l’ethnie peule.
Ce conflit ne concerne pas uniquement le village de Farabougou, ces rivalités minent le quotidien des habitants de l’ensemble du cercle de Niono, qui a connu ces dernières semaines et ces derniers jours des affrontements violents et même des assassinats. (RFI)
Des dizaines d'Angolais, arrêtés lors d'une violente manifestation anti-gouvernementale fin octobre, ont été libérés dimanche soir après huit jours de détention, a-t-on appris auprès de leurs avocats.
Des centaines de personnes, soutenues par le principal parti d'opposition Unita, avaient manifesté le 24 octobre à Luanda pour dénoncer les conditions de vie dans le pays et exiger une nouvelle date pour des élections locales, reportées en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.
Plus de cent d'entre eux avaient été arrêtés, selon les autorités, dont six journalistes libérés au bout de quelques jours sans être poursuivis. La justice angolaise a ensuite longuement entendu les manifestants incarcérés, avant de les libérer dimanche. (AFP/VOA)
Les premiers à être reçus ont été les membres de la commission électorale sortante, avec notamment Corneille Nangaa son président qui, à la sortie de l’entretien avec Félix Tshisekedi, a rappelé que son équipe n’était plus légitime pour organiser les prochaines élections. Il a insisté sur la nécessité de les tenir en 2023, assurant même qu’il avait déjà dans ses tiroirs un chronogramme pour les organiser.
Mais pour cela, a rappelé Corneille Nangaa, il est urgent de désigner les membres du nouveau bureau de la Céni. Or c’est un point d’achoppement avec la coalition pro-Kabila.
L’application du récent accord de cessez-le-feu a permis d’ores et déjà « beaucoup de progrès », s’est félicitée l’ONU. Des délégations militaires des deux camps rivaux libyens ont entamé lundi 2 novembre des discussions à Ghadamès, dans le sud-ouest de la Libye, sur l’application du récent accord de cessez-le-feu, réalisant d’ores et déjà « beaucoup de progrès », s’est félicitée l’ONU.
C’est la première fois qu’une session de la commission militaire conjointe se tient en Libye, pays englué dans une crise inextricable depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi.
Neuf personnes ont été blessées dimanche soir par l’explosion d’une bombe artisanale dans un bar de Yaoundé. C’est le quatrième attentat en moins de cinq mois dans la capitale camerounaise, a annoncé le gouvernement lundi. Le Cameroun connait depuis quelques années des affrontements meurtris entre les forces de sécurité et les séparatistes dans les zones anglophones de l’ouest.
L'«engin explosif improvisé dissimulé dans un sac», et a été déclenché «à distance» grâce à un dispositif «composé d’une batterie de moto, d’une carte mémoire et de fils électriques», précise le ministère. (Sahel Intelligence)
L'armée mozambicaine progresse vers la forêt qui sert de repaire aux insurgés islamistes qui sèment la terreur dans le nord du pays, une zone riche en gaz, a affirmé le gouvernement. … Le ministre de l'Intérieur, Amade Miquidade a déclaré tard mercredi soir devant les députés que l'armée avait déjà démantelé plusieurs "bases dans les bois" et se dirigeait vers le quartier général des rebelles, dans la région de Mocimboa da Praia, à travers une forêt très dense.
"Les terroristes y ont leur base principale, qu'ils appellent 'Syrie', sur laquelle se concentrent nos opérations", a-t-il ajouté devant le Parlement. "Nous avons mis hors de combat plusieurs de leurs responsables, dont certains sont étrangers", a-t-il poursuivi, se refusant à plus de précisions. (AFP)
Dans la nuit de mercredi à jeudi, 19 civils ont été tués lors d’une attaque des rebelles des forces démocratiques (ADF) dans un village de la localité de Mamove, situé à une vingtaine de kilomètres de la cité d’Oicha dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). La population doute de plus en plus de la capacité de l'armée à la protéger.
C’est la plus grosse attaque des ADF en ce mois d’octobre dans la région, mais cette fois, l’effusion du sang aurait dû être évitée, pense Kinos Kituho, président de la société civile de Mamove : « On a alerté l’armée au moment opportun, mais l’armée n’a pas voulu intervenir, alors vers 19h, l’ennemi a attaqué le village et on a commencé à tuer des personnes à coups de machettes et de haches.
our le moment, nous avons un bilan de 19 personnes tuées, 40 maisons commerciales incendiées, plusieurs personnes ont été emportées en brousse. » (RFI)
Au Soudan, le président du Conseil souverain, le principal organe de la transition, s’est pour la première fois exprimé sur la question israélienne. À la télévision nationale, Abdel Fattah al-Burhan a vanté ce rapprochement et les bénéfices que le pays allait en tirer. Pour Abdel Fattah al-Burhan, le rapprochement avec Israël était nécessaire et devait se faire maintenant.
« La situation économique ne nous permet pas d’attendre un an de plus », a déclaré le lieutenant-général. Le rapprochement avec l’État hébreu et la levée prochaine des sanctions américaines devraient donc grandement soulager le pays, selon lui. Alors que le Soudan subit une forte inflation, une crise de liquidité et des pénuries, Abdel Fattah al-Burhan a estimé que l’accord allait briser l’isolement du Soudan, avec des gains économiques et politiques. (RFI)
Le continent qui contribue le moins à la pollution mondiale pourrait être celui où le dérèglement climatique bouleverse le plus de vies. Selon un rapport d’une quinzaine d’organisations, coordonné par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et publié lundi 26 octobre, l’augmentation des températures, l’élévation du niveau de la mer, la modification du régime des précipitations ou encore la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes font peser de graves menaces sur la santé, la sécurité alimentaire et le développement socio-économique en Afrique.
« Le changement climatique a un impact croissant sur le continent africain. Il frappe plus durement les plus vulnérables et accroît l’insécurité alimentaire, les déplacements de population et les pressions exercées sur les ressources en eau, indique Petteri Taalas, le secrétaire général de l’OMM, dans un communiqué. (Le Monde)
Au Burkina Faso, les différents acteurs impliqués dans les prochaines élections s’engagent à ne pas jeter de l’huile sur le feu, dans un contexte déjà fragile. Candidats, responsables de médias, d’organisations de la société, d’activistes ont signé un pacte de bonne conduite sous l’égide du Conseil supérieur de la communication pour une campagne et des élections apaisées.
L’objectif final de ce pacte est d’éviter que le discours politique électoral ne vienne mettre en péril la cohésion sociale. La signature a eu lieu ce lundi 26 octobre en présence du chef du gouvernement et des représentants des partenaires techniques et financiers impliqués dans l’organisation des élections du 22 novembre prochain. (RFI)
Des entrepôts remplis de vivres destinées aux victimes du Covid-19 ont été vidés un peu partout dans le pays en proie à un vaste mouvement de contestation sociale. … Sacs et cartons ont été chargés sur des motos, empilés à la va-vite à l’arrière des voitures ou hissés en équilibre précaire au sommet des crânes.
Derrière un check-point tenu par des soldats désemparés, une longue procession de véhicules et de piétons s’étire jusqu’à l’horizon. La rumeur – sans doute propagée par l’un des gardes chargés de surveiller les lieux ou par un voisin bien informé – a couru dès 5 h 30 du matin, lundi 26 octobre : un hangar rempli de nourriture venait d’être « découvert » à Gwagwalada, une ville de plus de 150 000 habitants, située à une quarantaine de kilomètres au sud d’Abuja, la capitale fédérale du Nigeria.
Un de plus, après ceux déjà forcés et vidés méthodiquement ces derniers jours, à Lagos, Port-Harcourt, Kaduna, dans l’Etat d’Osun ou encore dans la ville de Jos. (Le Monde)
La rencontre était inattendue. Mardi 20 octobre, les ministres des affaires étrangères rwandais et burundais ont tenu des discussions à huis clos au poste-frontière de Nemba, entre les deux pays. Le but : normaliser les relations entre ces Etats voisins, à couteaux tirés depuis cinq ans.
Dans leurs brefs discours face à la presse, les chefs de la diplomatie des deux pays ont salué « l’ouverture d’un nouveau chapitre » et souligné leur volonté de résoudre leurs nombreux différends. « Les questions de fond ne sont pas résolues, mais il y a une volonté de trouver des solutions », souffle-t-on côté burundais. (Le Monde)
La situation humanitaire est préoccupante dans les Hauts Plateaux du Sud-Kivu entre malnutrition et manque de médicaments. Même si le niveau de violence a diminué ces dernières semaines, l’approvisionnement et les déplacements restent très difficiles. … À l’hôpital de référence de Minembwe, auquel les patients de la zone de santé peinent à accéder.
Une femme prostrée dans son lit, c’est la première patiente du centre de santé de Kihunga à parvenir à Minembwe. L’infirmier, Etienne Ruganerwa, explique : « Les FARDC l'ont amenée ici. Elle a accouché d'un bébé mort-né. Elle a fait une grossesse, mais malheureusement elle n'a pas accouché, elle est venue ici à l'hôpital tardivement, on a fait une opération et malheureusement, l'enfant était déjà mort. » (RFI)
En RDC, une vidéo présentant Gédéon Kyungu Mutanga postée dans la nuit de samedi à dimanche 18 octobre, fait sensation. Six mois après qu'il a disparu de la circulation, Gédéon appelle à la réunification des quatre provinces issues de l'ex-Katanga. Son entourage ainsi que des sources sécuritaires assurent que la vidéo est authentique.
La vidéo montre Gédéon Kyungu Mutanga assis à ses côtés, le drapeau tricolore rouge-vert-blanc frappé de trois croix, l'emblème adopté par l'État sécessionniste du Katanga en juillet 1960. « Nkambo », comme il se surnomme, ou l'ancêtre (en kiluba du Katanga) affirme « être officiellement à Lubumbashi » car, dit-il, « les gens me cherchent ailleurs et m'accusent de n'importe quoi pendant que je cherche quelque chose de très important : c'est l'indépendance du Katanga », ajoute le leader des Bakata Katanga. (RFI)
Le bilan de l’attaque d’une base militaire au nord-est du Nigeria fait état d’au moins 14 soldats tués et plusieurs blessés. Cette attaque a été menée par des jihadistes liés à l’organisation Etat islamique. Selon l’AFP, des combattants du groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) avaient attaqué vendredi la base militaire de Jakana avec des mitrailleuses et des lance-grenades, une offensive suivie d’intenses combats.
Plusieurs soldats sont portés disparus, a précisé une source, qui a donné un bilan des pertes identique. Quatre camions chargés de mitrailleuses ont été dérobés lors de l’attaque. (Sahel Intelligence)
Cela fait deux semaines que les habitants de Farabougou, dans le centre du Mali, sont coupés du monde. Des hommes armés interdisent l’accès à cette petite localité proche de Diabaly, région de Ségou. Après avoir tué au moins six habitants et kidnappé neuf autres il y a deux semaines, selon des témoignages locaux, les assaillants interdisent encore tout mouvement. Impossible d’entrer ni de sortir du village. Ce week-end, un pont permettant d’accéder à Farabougou a même été détruit. (RFI)
Au Burundi, les organisations internationales et locales de défense des droits de l'homme dénoncent l’arrestation et l'incarcération, qualifiées d’arbitraires, d’un ex-député d’opposition, Fabien Banciryanino, le 2 octobre. Il a été arrêté sans mandat puis écroué à la prison de Mpimba à Bujumbura il y a une semaine, officiellement pour « rébellion, dénonciations calomnieuses et atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'État ».
Mais, selon un de ses avocats et selon une lettre que l’intéressé a adressée à la CNIDH, la Commission nationale indépendant des droits de l’Homme du Burundi et qui est parvenue à RFI, il a été interrogé sur des propos tenus au cours d’une plénière de l'Assemblée nationale, en février 2020. (RFI)
La police a dispersé mercredi 14 octobre dans l'avant midi à Kinshasa la marche initiée par l’opposant Martin Fayulu, président du parti Ecidé et coordonnateur de la plateforme Lamuka. Commencée à la place Pascal dans la Tshangu, cette marche a été stoppée au niveau du pont Matete en descendant vers l'échangeur de Limete par la police, qui a usé des bombes à gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
La manifestation visait à soutenir l'unité nationale et dire non à la balkanisation de la RDC. A l'occasion, des pneus de la voiture 4x4 de Martin Fayulu ont été crevé par certains éléments de la police pour empêcher sa progression. (Radio Okapi)
Les pierres des habitants contre les gaz lacrymogènes. Des manifestations se sont déroulées, mardi 13 octobre, à Sbeitla, dans le centre-ouest de la Tunisie, où un homme est mort après que les autorités ont détruit le kiosque à journaux dans lequel il dormait, poussant les forces de sécurité à déployer des renforts. Après quelques heurts à l'aube, de nouvelles protestations ont éclaté lors de l'enterrement de ce quinquagénaire dans l'après-midi, selon des vidéos circulant sur les réseaux sociaux. (France24 avec AFP)
Les Guinéens sont appelés aux urnes le 18 octobre prochain pour l'élection présidentielle. Outre la pandémie de Covid-19, la fermeture des frontières avec certains pays voisins, les Guinéens ont aussi assisté à une campagne électorale émaillée de violences verbales et physiques, des violences qui ont pris le pas sur l'échange démocratique autour des programmes des candidats.
A moins d'une semaine du scrutin, les appels à la haine ethnique et les violences se sont multipliées. Une dégradation qui a provoqué une mise en garde de Michelle Bachelet, Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme. Cellou Dalein Diallo, le principal opposant à Alpha Condé, a par exemple été empêché le week-end dernier de se rendre à Kankan, dans le nord du pays, dans une région considérée comme étant le fief du chef de l'Etat. (DW)