Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef du Conseil souverain soudanais, a rencontré ce lundi 3 février le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Entebbe, en Ouganda, à la résidence du président Museveni. C'est une page d'« histoire » qui est en train de s'écrire, affirme Benyamin Netanyahu sur son compte Twitter. Sa rencontre ce lundi avec le chef du Conseil souverain soudanais, Abdel Fattah al-Burhan, marque un rapprochement entre deux pays jusque-là ennemis.
Selon le bureau du Premier ministre israélien, les deux dirigeants se sont mis d'accord pour entamer « une coopération qui mènera à la normalisation des liens entre les deux pays ». Dans un premier temps, les avions israéliens devraient être autorisés à traverser l'espace aérien soudanais. Cela réduirait considérablement la durée des vols d'Israël vers l'Amérique latine. L'établissement de ces liens pourrait également permettre à Israël d'expulser des ressortissants soudanais auxquels il ne reconnaît pas le statut de réfugiés.
Vingt et un civils ont été tués jeudi 30 janvier dans plusieurs attaques des ADF dans quelques villages et localités du territoire de Beni (Nord-Kivu), selon la société civile locale. Les ADF ont d'abord tué trois civils à Mulolya, village situé à plus ou moins 8 Km à l'ouest de la commune rurale d'Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.
Les victimes, précise la société civile, se rendaient le matin dans leurs champs quand ils ont été surpris par ces rebelles. Un autre groupe d'ADF a attaqué le village Mantumbi dans le secteur de Beni-Mbau. Le bilan fait état d'au moins onze civils tués par balles et à l'arme blanche. Non loin de là dans le village voisin de Aveyi, un civil a été aussi tué, précise la société civile.
Les ADF ont poursuivi leur œuvre meurtrière dans l'après-midi à Mamove en massacrant six civils, parmi lesquels trois femmes et un enfant. Ensuite, ils ont incendié trois maisons. La société civile dit avoir documenté 62 personnes tuées mercredi et jeudi 30 janvier dans différentes attaques des ADF dans le territoire de Beni. (Radio Okapi)
Une patrouille de l'armée tchadienne a été attaquée dans la nuit du mercredi à jeudi sur une des îles du lac Tchad. Une deuxième attaque en trois jours qui démontre que les islamistes de Boko Haram sont à l'initiative des attaques contre les forces armées des pays engagés contre le mouvement terroriste. C'est à Choa, une des îles du Lac Tchad, que la patrouille de l'armée tchadienne a été attaquée par des éléments de Boko Haram au milieu de la nuit du mercredi à jeudi. Les soldats ripostent. Échange de tirs nourris.
Au bout d'un moment, les assaillants décident de se replier, laissant 21 corps sur le champ de bataille. Du côté des loyalistes, on compte trois morts et trois blessés. Cette attaque, qui est sans doute l'œuvre de l'aile de Boko Haram qui occupe les rives nord du Lac Tchad, est la deuxième en trois jours.
Ces dernières semaines, plusieurs observateurs ont noté que Boko Haram est à l'initiative parce que les troupes de la force multinationale conjointe qui regroupe les pays riverains du Lac Tchad ne peuvent agir en ce moment, le lac n'ayant pas encore entamé sa décrue. (RFI)
Lors d'une conférence de presse, à Paris, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a défendu son choix de boycotter les prochaines élections locales et rappelé son offre de « solder » la présidentielle de 2018 sous la forme d'un dialogue avec le pouvoir.
« Je dis merci à la presse internationale et à la diaspora. Votre mobilisation a fortement contribué à notre libération », a salué le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, lors d'une conférence de presse, tenue ce 30 janvier dans un hôtel parisien. Puis vint la pique : « Je dis merci à tous les Camerounais, sans distinction, même à ceux qui ont fait métier de m'insulter à longueur de journée », a-t-il ironisé.
Une pierre lancée dans le jardin du président Paul Biya, qui a récemment distingué « ceux qui ont sont Camerounais de ceux qui ne le sont plus ». (JA)
A Bria, dans l'est de la Centrafrique, "on ne peut pas savoir qui est ami et qui est ennemi", dit un officier du plus grand groupe armé du pays, après les combats meurtriers qui ont opposé ce week-end des miliciens de différentes ethnies, y compris dans ses propres rangs. Cette nouvelle flambée de violences, qui a opposé des miliciens membres de l'ethnie rounga à ceux des ethnies kara et goula, a fait des dizaines de morts dans cette ville diamantifère au cœur des convoitises et des conflits d'un pays ravagé par trois guerres civiles en vingt ans.
Bria n'avait plus connu de tels affrontements depuis la signature d'un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés le 6 février. Mais cette fois, une partie des combattants des deux bords sont issus des mêmes rangs : ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC). Le plus grand groupe armé du pays rassemblait à sa création en 2014 plusieurs ethnies originaires du Nord-Est, qui s'affrontent désormais. (AFP)
Quatorze civils ont été tués et 6 autres blessés par balles et armes blanches ce mercredi 29 janvier dans une nouvelle attaque des ADF à Manzingi, un village du secteur de Beni-Mbau situé à plus ou moins 16 km l'ouest de la commune rurale d'Oicha chef-lieu du territoire de Beni. L'information est livrée par la société civile locale qui précise que l'attaque a eu lieu tôt ce matin entre 2h et 5h30 locale.
D'après la même source, les victimes ont été tuées dans leurs maisons par les assaillants qui passaient porte par porte. Les sources militaires et sécuritaires ne confirment pas encore le bilan de 14 civils tués à Manzingi mais reconnaissent toutefois une incursion des ADF dans ce village. (Radio Okapi)
Trois enfants sont morts mardi et un autre a été blessé dans la chute d'une roquette près d'une école au sud de Tripoli, la capitale libyenne, malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 12 janvier, a indiqué à l'AFP le ministère de la Santé. Deux enfants âgées de 10 et 12 ans ont été tués sur le coup, tandis qu'un autre, 9 ans, a succombé à ses blessures peu après son arrivée à l'hôpital, selon le porte-parole du ministère, Amin al-Hachimi.
D'après des journalistes de l'AFP sur place, le projectile s'est abattu au milieu d'une rue jouxtant une école dans le quartier d'al-Hadhba al-Badri, à une dizaine de kilomètres au sud du centre-ville. Une deuxième roquette a frappé de plein fouet une maison proche, sans faire de victime, selon les mêmes sources. Les forces loyales au Gouvernement d'union (GNA) reconnu par l'ONU et basé à Tripoli ont accusé les troupes du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est libyen, d'être derrière l'attaque.
Les forces pro-Haftar mènent depuis avril dernier une offensive pour s'emparer de la capitale Tripoli. Selon l'ONU, les combats ont fait au moins 287 morts et 369 blessés parmi les civils. (AFP)
Une femme a été tuée par "une balle perdue" lors des incidents qui ont secoué vendredi Libreville après des rumeurs d'enlèvements d'enfants, s'ajoutant aux deux personnes mortes lynchées par la foule, a déclaré mardi le procureur de Libreville. "Une femme qui se trouvait dans des attroupements dans le quartier du PK7 est décédée des suites d'une balle perdue, selon les premières informations transmises. Une enquête a été ouverte", a déclaré le procureur de Libreville André Patrick Roponat lors d'un point presse.
Entre jeudi soir et samedi matin, plusieurs quartiers populaires de Libreville se sont enflammés. Les habitants y avaient érigé des barricades et procédé à la fouille des véhicules à la recherche d'éventuels enfants kidnappés. Depuis la disparition d'un garçon de 3 ans, Rinaldi, le 12 janvier dans un village du nord du pays, des rumeurs de rapts d'enfants se sont propagées, notamment sur les réseaux sociaux. Une série de kidnappings formellement démentie par les autorités, qui ont souligné qu'aucune autre plainte pour enlèvement n'avait été déposée. (AFP)
Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana. Ces quatre journalistes qui travaillent pour le journal indépendant burundais Iwacu sont en prison depuis 100 jours. Arrêtés le 22 octobre dernier alors qu'ils étaient partis avec leur chauffeur pour couvrir une incursion de rebelles burundais venus de la République démocratique du Congo, ils sont accusés de "complicité d'atteinte à la sécurité intérieure de l'État".
Le 30 décembre, le parquet burundais a requis 15 ans de prison à leur encontre. Le jugement devrait être rendu à la fin du mois. Le chef du bureau Afrique de Reporter sans frontières, Arnaud Froger revient sur le cas des quatre journalistes et sur la situation de la liberté de la presse au Burundi. Elle se dégrade, selon lui, à moins de quatre mois de l'élection présidentielle. (DW)
L'affaire Isabel dos Santos constitue un test majeur pour la volonté affichée du président angolais Joao Lourenço de lutter contre la corruption, dans un pays producteur de pétrole mais où un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté. Isabel dos Santos, 46 ans, fille de l'ancien président José Eduardo dos Santos, est accusée de fraude, détournement de fonds et blanchiment d'argent par la justice de son pays, qui réclame son extradition.
Elle dénonce "une attaque politique". La milliardaire, surnommée "La princesse", qui vit essentiellement entre Londres et Dubaï, est accusée d'avoir "siphonné l'économie angolaise" et accumulé de manière frauduleuse une fortune estimée à 2,1 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros), selon les conclusions d'une enquête du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), exploitant quelque 715.000 documents, baptisés "Luanda Leaks". "C'est une étape très importante dans la lutte contre la corruption", souligne le professeur de droit angolais Rui Verde. (JA avec AFP)
Les chefs religieux, très écoutés en République démocratique du Congo, ont lancé vendredi un « appel au calme » face à la crise politique qui couve, un an après la première transition pacifique du pouvoir dans ce pays. « Nous en appelons au calme, à la modération dans le langage et au sens des responsabilités de tous les acteurs socio-politiques », ont-ils déclaré devant la presse à l'occasion du premier anniversaire de l'investiture du président Félix Tshisekedi, qui gouverne avec les forces de son prédécesseur, Joseph Kabila.
Les alliés de la coalition Tshisekedi-Kabila « s'illustrent, surtout ces derniers temps, par des querelles et des disputes de nature à compromettre les chances de décollage du pays », selon les responsables religieux. « L'escalade verbale commencée par les militants est montée au niveau des animateurs politiques et, pire encore, elle atteint les animateurs des institutions », regrettent-ils, en souhaitant rencontrer ces responsables. (JA avec AFP)
e général Evariste Ndayishimiye a été officiellement choisi comme candidat à la présidentielle de 2020 du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), parti au pouvoir au Burundi. Le général Ndayishimiye a été désigné ce dimanche lors d'un congrès extraordinaire qui s'est tenu dans la ville centrale de Gitega, l'actuelle capitale politique, après un rassemblement de trois jours du CNDD-FDD.
Ndayishimiye est l'une des personnalités politiques les plus influentes du Burundi, proche du président Pierre Nkurunziza. Il est l'un des anciens combattants rebelles du CNDD-FDD qu'il a rejoint après avoir survécu de justesse à un nettoyage ethnique systématique des étudiants hutus à l'Université du Burundi en 1995. Le général Ndayishimiye est l'actuel secrétaire général du CNDD-FDD. Avant d'occuper ce poste, il a été ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.
Après la signature de l'Accord de paix d'Arusha visant à intégrer le CNDD-FDD au sein des Forces de défense nationale du Burundi, Ndayishimiye a été nommé chef de la logistique militaire puis assistant militaire du président Nkurunziza. (BBC)
Dans un rapport publié lundi 27 janvier, l'ONG Centre d'assistance des droits de l'homme et d'assistance sociale (CODHAS) annonce que vingt et une personnes, dont un activiste des droits de l'homme, ont été tuées en l'espace d'une semaine, soit du 20 au 25 janvier, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). D'après CODHAS, le NDC-Rénové de Guidon Shimiray et les combattants rwandais des FDLR sont à la base de ces tueries.
Cette organisation affirme avoir documenté, à Katsiru dans le groupement de Binza, dix-huit cas de tueries des civils, dans les différentes localités, sans donner d'autres détails. Elle dresse aussi un bilan macabre dans le groupement voisin de Bukombo, en chefferie de Bwito : deux personnes, dont un vieillard de 78 ans, ont été tuées lundi 20 janvier, par des hommes armés dans la soirée, à leurs domiciles au quartier Nyamirambo. Mardi dernier, une femme et son bébé ont tués après avoir été kidnappés par des présumés combattants FDLR. (Radio Okapi)
Après une année d'incertitude, la France a relancé sa relation bilatérale avec l'Algérie lors d'une visite du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, à Alger, vue désormais comme un partenaire clé de Paris dans les crises régionales en Libye et au Sahel. M. Le Drian a eu une série d'entretiens avec les nouveaux dirigeants algériens : son homologue Sabri Boukadoum, le premier ministre Abdelaziz Djerad et le président Abdelmadjid Tebboune.
M. Le Drian était le premier ministre français à se rendre en Algérie, où a éclaté il y a près d'un an un mouvement inédit de contestation du régime, le Hirak, depuis la visite de sa collègue de la justice, Nicole Belloubet, fin janvier 2019. Un nouveau gouvernement a été mis en place à Alger à la suite de l'élection présidentielle du 12 décembre - massivement rejetée par les Algériens - qui a conduit M. Tebboune à la tête de l'Etat. Paris, dont les relations sont naturellement complexes avec son ancienne colonie, en a pris acte : « L'élection présidentielle a eu lieu. Il y a désormais un nouveau gouvernement avec lequel la France veut travailler », a déclaré M. Le Drian. (Le Monde avec AFP)
Une triple attaque des rebelles ADF a été repoussée mardi 21 janvier dans les agglomérations de Kokola, à plus ou moins soixante kilomètres, vers la partie Nord de la ville de Beni, dans le groupement Bambuba-Kisiki sur la route Oicha-Eringeti, par les forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC).
Les sources administratives locales à Eringeti renseignent que, c'est aux environs de 18 heures 45 minutes (heure locale) que les rebelles ADF ont simultanément attaqué la partie Est du territoire, notamment à Kokola vers Oicha, sur la route Eringeti et derrière la chapelle catholique de la place. Ceci, après plusieurs jours d'accalmie qui a régné dans la zone depuis que les FARDC ont renforcé leurs positions après la conquête de plusieurs localités dans la région.
Les sources militaires renseignent que ces ADF voulaient attaquer l'état-major des FARDC, brigade de Kokola. « Des échanges des tirs s'en sont suivis entre les deux camps, et les rebelles ougandais ont décroché dans la forêt car les FARDC les ont repoussés dans tous les sens », ont-elles déclaré. (Radio Okapi)
Adoptée au Parlement en juin 2017, cette loi constituée de 662 articles est saluée par la majorité des Béninois comme l'instrument de la révolution numérique dans le pays. "Outre le fait que ça renforce la lutte contre la cybercriminalité, outre le fait que ça renforce la protection des données personnelles qu'on avait déjà avec la nouvelle autorité de protection des données personnelles, le code du numérique nous permet d'utiliser de nouveaux services, ce qui n'était pas possible avant", dit, par exemple, ce Béninois rencontré par notre correspondant à Cotonou.
Serge Adjovi qui dirige l'agence du numérique relève toute la sécurité juridique qu'offre ce code aux communications électroniques et les implications pour le développement du secteur. Et aussi des règles qui imposent une certaine discipline aux activités sur les réseaux sociaux. C'est à ce niveau justement que s'expriment des craintes d'abus et d'autres dysfonctionnements.
omme Amnesty International, qui parle de dispositions répressives mettant en péril la liberté d'expression et la liberté des médias, Ulvaeus Balogoun, membre du réseau des professionnels des médias digitaux du Bénin, se montre aussi inquiet. (DW)
Après la tenue, le 19 janvier, de la conférence internationale à Berlin, l'Allemagne cherche à consolider les avancées fragiles vers un apaisement en Libye. Pour diverses raisons, explique ce quotidien berlinois. Il est trop simple d'analyser le conflit libyen comme "une guerre par procuration des multinationales du pétrole", comme le fait la gauche radicale allemande (Die Linke), estime Die Tageszeitung (Taz).
Et pourtant, le journal berlinois proche des écologistes titre ce mardi 21 janvier sur le pétrole libyen et explique : "Le pétrole finance le conflit en Libye. Et le pétrole est déterminant pour qu'une paix réelle puisse s'instaurer après la conférence de Berlin [du dimanche 19 janvier]." Mais il se garde de nourrir l'illusion que l'expulsion des deux principaux groupes pétroliers rivaux, l'italien ENI et son rival français Total, permette de résoudre le problème.
Certes, souligne la Taz, "la France veut davantage d'accès au pétrole libyen et l'Italie défend ses parts de marché, mais les partis en conflit en Libye misent eux aussi sur le pétrole - pour le pouvoir et pour l'argent". On aurait cependant tort, ajoute le quotidien, de ne pas tenir compte du fait qu'il existe "plusieurs problèmes d'importance égale en Libye". (Courrier international)
Le Mexique a dénombré 34.582 homicides en 2019, le chiffre le plus élevé depuis 1997, l'année où cette comptabilité a commencé à être établie, ont annoncé lundi les autorités. Cela équivaut à une moyenne d'environ 95 homicides par jour, ou quatre par heure.
Ce pays de 126 millions d'habitants, à la violence endémique, a vu le problème s'aggraver à partir de 2006, lorsque la lutte contre le trafic de drogue s'est militarisée.
Depuis cette date, près de 275'000 personnes ont été assassinées dans le pays, selon le Secrétariat exécutif du Système national de la sécurité publique, qui n'en précise pas la proportion liée au crime organisé.
Le total en 2018 représentait déjà un record (33'743 homicides), ajoute l'organisme officiel.
Le président de gauche Andrés Manuel Lopez Obrador, qui a célébré le 1er décembre sa première année au pouvoir, affirme que la violence diminuera grâce à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, et en réduisant le recours à la force contre les criminels. (afp/nxp)
Neuf personnes, dont trois enfants ont été tués, d'autres blessées et plusieurs maisons incendiées, lors d'une attaque perpétrée jeudi 16 janvier par les hommes munis d'armes blanches dans le village d'Angolo, en chefferie des Anyals dans le territoire de Mahagi. Selon des sources coutumières locales, ces hommes armés non identifiés provenaient du territoire de Djugu et de Walendu Watsi en territoire de Mahagi. Ils ont incendié plus de 150 maisons dans le village Tokomeka.
Ils ont également blessé par machette le commandant de la police de la localité d'Ali et l'ont dépouillé de son fusil. Ce dernier a été acheminé à l'hôpital de Ngote pour les soins. Ces assaillants, renseignent les mêmes sources, se sont ensuite rendus au village voisin de Djalasiga, où ils ont incendié plusieurs cases. ... Selon le porte-parole des FARDC, le commandant du secteur opérationnel de l'Ituri, le général Civiri Amuli, est déjà sur place pour rétablir la sécurité. Il ajoute qu'un assaillant a été neutralisé et son arme récupérée par l'armée à Katanga. (Radio Okapi)
Salva Kiir et Riek Machar se sont vus pendant deux jours à Juba pour tenter de débloquer les négociations en vue d'un gouvernement d'union nationale. Initialement prévue en mai l'année dernière, la formation de ce gouvernement a déjà été reportée deux fois. Le nouveau délai expire le mois prochain. Et la pression monte alors que le sous-secrétaire d'État américain chargé des Affaires africaines, Tibor Nagy arrive dans la région.
Il ne reste plus que cinq semaines au président Salva Kiir et son rival Riek Machar pour mettre sur pied un gouvernement d'union nationale. Et les rencontres s'accélèrent. Il faut dire que Washington commence à s'impatienter. Depuis la signature d'un accord de paix il y a un an et demi, le président Kiir et le leader du mouvement armé le SPLM ne parviennent pas à concrétiser certains points de cet accord de paix. Comme, par exemple, la création d'une armée unifiée, mais aussi le tracé des frontières, et le nombre d'États régionaux au sein du pays. (RFI)