Accusé de corruption, Ace Magashule avait 30 jours pour démissionner. Mais le secrétaire général de l'ANC n'a pas cédé, forçant le parti historique au pouvoir en Afrique du Sud, à envisager sa suspension, au risque d'une guerre fratricide au sommet de l'Etat. Avec son perpétuel air renfrogné, il fait trembler ses rivaux depuis des semaines.
La question sur toutes les lèvres était de savoir si Ace Magashule, qui doit bientôt comparaître pour fraudes et détournements, partirait sur la pointe des pieds. Ou s'il forcerait le Congrès national africain (ANC), en quête d'un coup de balai salvateur face à des électeurs écoeurés, à prendre ses responsabilités, risquant d'approfondir les divisions. "Ace" est resté muet. Son limogeage, s'il aboutit, pourrait maintenant prendre des semaines, avec des réunions et toutes sortes d'arbitrages. Ouvrant une période d'instabilité inconfortable pour le chef de l'Etat, Cyril Ramaphosa, qui est aussi le président de l'ANC. (AFP)
La question sur toutes les lèvres était de savoir si Ace Magashule, qui doit bientôt comparaître pour fraudes et détournements, partirait sur la pointe des pieds. Ou s'il forcerait le Congrès national africain (ANC), en quête d'un coup de balai salvateur face à des électeurs écoeurés, à prendre ses responsabilités, risquant d'approfondir les divisions. "Ace" est resté muet. Son limogeage, s'il aboutit, pourrait maintenant prendre des semaines, avec des réunions et toutes sortes d'arbitrages. Ouvrant une période d'instabilité inconfortable pour le chef de l'Etat, Cyril Ramaphosa, qui est aussi le président de l'ANC. (AFP)