BRUXELLES (Reuters) - La France et la Belgique vont approfondir leur coopération pour lutter contre le terrorisme et la radicalisation et prendre en charge les mineurs revenant des zones de combats en Irak et en Syrie, ont annoncé lundi les deux Premiers ministres.
Un groupe de travail sur l‘action pénale contre la criminalité et le terrorisme sera piloté par les ministres de la Justice, un séminaire sur la radicalisation en prison et le renseignement pénitentiaire sera organisé, et un travail entre experts et professionnels de la jeunesse examinera comment accueillir les enfants revenant des zones de djihad.
“Nous ne pouvons pas laisser ces enfants, parfois très jeunes, presque toujours traumatisés et endoctrinés, devenir des bombes à retardement pour nos sociétés”, lit-on dans un document diffusé par Matignon après une rencontre entre Edouard Philippe et Charles Michel, à Bruxelles.
Les services de renseignement français estiment qu‘environ 700 ressortissants français se trouvent encore dans la zone de conflit, dont quelque 300 femmes, auxquels s‘ajoutent environ 500 mineurs de moins de 15 ans.
Quelque 240 personnes sont revenues en France entre 2014 et 2016, dont 58 mineurs, a-t-on ajouté de même source, en précisant que le flux de retour s’était pour le moment tari.
“Il n‘y a aucune hypothèse dans laquelle nous pourrions gagner ce combat l‘un sans l‘autre, c‘est donc ensemble qu‘il faut le mener”, a déclaré Edouard Philippe lors d‘un point de presse au côté de son homologue belge.
“La Belgique comme la France ont été lourdement frappées par des actes terroristes et nous ressentons le besoin de mener cette lutte ensemble et de coordonner toujours mieux nos compétences, nos efforts, nos informations et peut-être aussi nos actions”, a-t-il ajouté.
Les auteurs de plusieurs attaques menées en France ces dernières années ont transité par la Belgique, notamment ceux des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
On estime entre 1.200 et 2.000 le nombre de détenus de droit commun radicalisés en France, auquel il faut ajouter près de 500 personnes condamnées ou en détention provisoire pour un lien direct avec des activités terroristes ou apologie du terrorisme.
La France et la Belgique veulent en outre réfléchir à la mise en place d‘une concertation avec l‘Espagne et le Maroc sur la lutte contre le terrorisme islamiste, au niveau des ministres de la Justice.
Tout autant que du retour de ces djihadistes européens, les autorités françaises s‘inquiètent d‘un reflux massif en Tunisie et au Maroc de ressortissants de ces deux pays partis combattre aux côtés de Daech en Syrie et en Irak.
Paris et Bruxelles veulent aussi mieux lutter ensemble contre l‘immigration irrégulière, en améliorant la communication et les échanges d‘informations.
Une rencontre sur ces sujets entre les Premiers ministres et les ministres de l‘Intérieur et de la Justice français et belges sera organisée au printemps à Paris.
Un groupe de travail sur l‘action pénale contre la criminalité et le terrorisme sera piloté par les ministres de la Justice, un séminaire sur la radicalisation en prison et le renseignement pénitentiaire sera organisé, et un travail entre experts et professionnels de la jeunesse examinera comment accueillir les enfants revenant des zones de djihad.
“Nous ne pouvons pas laisser ces enfants, parfois très jeunes, presque toujours traumatisés et endoctrinés, devenir des bombes à retardement pour nos sociétés”, lit-on dans un document diffusé par Matignon après une rencontre entre Edouard Philippe et Charles Michel, à Bruxelles.
Les services de renseignement français estiment qu‘environ 700 ressortissants français se trouvent encore dans la zone de conflit, dont quelque 300 femmes, auxquels s‘ajoutent environ 500 mineurs de moins de 15 ans.
Quelque 240 personnes sont revenues en France entre 2014 et 2016, dont 58 mineurs, a-t-on ajouté de même source, en précisant que le flux de retour s’était pour le moment tari.
“Il n‘y a aucune hypothèse dans laquelle nous pourrions gagner ce combat l‘un sans l‘autre, c‘est donc ensemble qu‘il faut le mener”, a déclaré Edouard Philippe lors d‘un point de presse au côté de son homologue belge.
“La Belgique comme la France ont été lourdement frappées par des actes terroristes et nous ressentons le besoin de mener cette lutte ensemble et de coordonner toujours mieux nos compétences, nos efforts, nos informations et peut-être aussi nos actions”, a-t-il ajouté.
Les auteurs de plusieurs attaques menées en France ces dernières années ont transité par la Belgique, notamment ceux des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
On estime entre 1.200 et 2.000 le nombre de détenus de droit commun radicalisés en France, auquel il faut ajouter près de 500 personnes condamnées ou en détention provisoire pour un lien direct avec des activités terroristes ou apologie du terrorisme.
La France et la Belgique veulent en outre réfléchir à la mise en place d‘une concertation avec l‘Espagne et le Maroc sur la lutte contre le terrorisme islamiste, au niveau des ministres de la Justice.
Tout autant que du retour de ces djihadistes européens, les autorités françaises s‘inquiètent d‘un reflux massif en Tunisie et au Maroc de ressortissants de ces deux pays partis combattre aux côtés de Daech en Syrie et en Irak.
Paris et Bruxelles veulent aussi mieux lutter ensemble contre l‘immigration irrégulière, en améliorant la communication et les échanges d‘informations.
Une rencontre sur ces sujets entre les Premiers ministres et les ministres de l‘Intérieur et de la Justice français et belges sera organisée au printemps à Paris.