Connectez-vous

Les journalistes invités à utiliser l’intelligence artificielle avec une approche critique

Samedi 27 Avril 2024

Le journaliste Eric Nahon
Le journaliste Eric Nahon

Le président de l’Association européenne de formation au journalisme (AEFJ), le Français Eric Nahon, recommande aux journalistes d’utiliser l’intelligence artificielle avec « une approche critique ».

 

« Étant journalistes, ayez la main sur la machine (IA). Utilisez cette technique journalistique, qu’elle soit sonore ou textuelle, avec une approche critique », a-t-il dit.

 

Eric Nahon, par ailleurs directeur de l’Institut pratique de journalisme de l’université Paris-Dauphine, introduisait, jeudi, une conférence publique sur le thème « Les journalistes aux aguets ; que devient le journalisme à l’aune de l’intelligence artificielle ».

 

Cette rencontre tenue au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’université de Dakar, s’inscrit dans le cadre de « La nuit des idées » (24-27 avril), organisée par l’ambassade de France au Sénégal, de concert avec l’Institut français.

Elle a enregistré la présence d’étudiants, d’enseignants, de responsables de l’établissement ainsi que des professionnels des médias.

 

« Puisque notre métier est de comprendre et relater, on va comprendre l’IA et s’en servir », a-t-il dit, en comparant l’Intelligence artificielle à « un marteau avec qui on peut réparer une maison, mais entre de mauvaises mains, ce marteau peut faire la pire des choses ».

 

Parlant de ChatGPT (outil multifonctionnel alimenté par l’IA), il a fait observer que cet outil peut générer du texte, mais « pas du vrai. C’est vous, humains entrainés avec les principes éthiques et déontologiques journalistiques, qui allez dire le vrai, ce n’est pas l’outil qui va écrire à votre place ».

 

S’exprimant devant de nombreux étudiants en journalisme, Eric Nahon soutient que l’utilisation dans les médias d’images ou plans de reportage générés par l’IA doit faire l’objet d’explication aux lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. « C’est très important, sinon nous n’allons pas avoir la confiance du public », a-t-il conclu. [APS]

 
Nombre de lectures : 241 fois











Inscription à la newsletter