Un procureur turc a convoqué un employé du consulat général des Etats-Unis à Istanbul pour l'interroger, en pleine crise diplomatique après l'inculpation d'un de ses collègues, a rapporté lundi l'agence de presse progouvernementale Anadolu.
L'épouse et le fils de cet employé turc du consulat américain ont par ailleurs été placés en garde à vue lundi dans le cadre d'une enquête sur la mouvance du prédicateur Fethullah Gülen, désigné par Ankara comme le cerveau du putsch manqué l'an dernier, a ajouté Anadolu.
Cette convocation, à laquelle l'employé en question du consulat ne s'est pas encore présenté, survient en plein pic de tensions entre la Turquie et les Etats-Unis depuis l'inculpation mercredi pour "espionnage" d'un de ses collègues par la justice turque.
En réaction, Washington a suspendu dimanche l'essentiel des services de délivrance des visas en Turquie, une mesure à laquelle Ankara a répliqué en annulant ses propres services de visas aux Etats-Unis.
Plusieurs médias turcs avaient annoncé lundi qu'un deuxième employé du consulat américain à Istanbul était visé depuis dimanche par un mandat d'arrêt, mais Anadolu, citant le procureur général d'Istanbul, fait état pour le moment d'une "convocation".
Le journal Hürriyet a écrit dans la matinée que l'employé en question s'était réfugié au consulat des Etats-Unis à Istanbul.
La "guerre des visas" entre la Turquie et les Etats-Unis survient après des mois de tensions croissantes entre ces deux pays partenaires au sein de l'Otan, en raison notamment de désaccords sur le dossier syrien et de plusieurs affaires judiciaires aux Etats-Unis impliquant notamment des gardes du corps du président Recep Tayyip Erdogan et un ancien ministre turc.
Par ailleurs, la Turquie réclame, sans succès, l'extradition du prédicateur Gülen, qui s'est exilé aux Etats-Unis à la fin des années 1990 et qui nie toute implication dans le putsch avorté du 15 juillet 2016.
En mars, un employé turc du consulat américain à Adana (sud) avait été arrêté, accusé d'avoir soutenu le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes), une organisation classée "terroriste" par Ankara, Washington et l'Union européenne. (AFP)
L'épouse et le fils de cet employé turc du consulat américain ont par ailleurs été placés en garde à vue lundi dans le cadre d'une enquête sur la mouvance du prédicateur Fethullah Gülen, désigné par Ankara comme le cerveau du putsch manqué l'an dernier, a ajouté Anadolu.
Cette convocation, à laquelle l'employé en question du consulat ne s'est pas encore présenté, survient en plein pic de tensions entre la Turquie et les Etats-Unis depuis l'inculpation mercredi pour "espionnage" d'un de ses collègues par la justice turque.
En réaction, Washington a suspendu dimanche l'essentiel des services de délivrance des visas en Turquie, une mesure à laquelle Ankara a répliqué en annulant ses propres services de visas aux Etats-Unis.
Plusieurs médias turcs avaient annoncé lundi qu'un deuxième employé du consulat américain à Istanbul était visé depuis dimanche par un mandat d'arrêt, mais Anadolu, citant le procureur général d'Istanbul, fait état pour le moment d'une "convocation".
Le journal Hürriyet a écrit dans la matinée que l'employé en question s'était réfugié au consulat des Etats-Unis à Istanbul.
La "guerre des visas" entre la Turquie et les Etats-Unis survient après des mois de tensions croissantes entre ces deux pays partenaires au sein de l'Otan, en raison notamment de désaccords sur le dossier syrien et de plusieurs affaires judiciaires aux Etats-Unis impliquant notamment des gardes du corps du président Recep Tayyip Erdogan et un ancien ministre turc.
Par ailleurs, la Turquie réclame, sans succès, l'extradition du prédicateur Gülen, qui s'est exilé aux Etats-Unis à la fin des années 1990 et qui nie toute implication dans le putsch avorté du 15 juillet 2016.
En mars, un employé turc du consulat américain à Adana (sud) avait été arrêté, accusé d'avoir soutenu le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes), une organisation classée "terroriste" par Ankara, Washington et l'Union européenne. (AFP)