Washington - Un navire de guerre américain a eu recours dimanche à des tirs d'avertissement contre des bateaux des Gardiens de la révolution iraniens qui s'approchaient de lui à grande vitesse dans la zone du détroit d'Ormuz, selon le Pentagone lundi.
Les tirs d'avertissement du destroyer américain, le USS Mahan, ont mis fin à l'incident, a indiqué un porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau Jeff Davis, en dénonçant le comportement dangereux et non-professionnel des Iraniens.
Les bateaux iraniens se sont approchés jusqu'à 800 mètres environ des bateaux américains, avant de s'éloigner. Les tirs de semonce ont été fait à la mitrailleuse, selon le capitaine Davis.
Selon le capitaine Davis, ce genre d'incidents avec les Iraniens avaient été particulièrement nombreux en 2015 et au début de 2016, avant de ralentir nettement depuis.
Le Pentagone a recensé 23 incidents en 2015 et 35 sur la première moitié de 2016, le dernier remontant à août dernier.
Le USS Squall avait alors lui aussi tiré des coups de semonce pour écarter les bateaux iraniens.
Pendant ces incidents, les bateaux des Gardiens de la révolution, des vedettes rapides légèrement armées, s'approchent des bateaux américains dans les eaux internationales du Golfe et du détroit d'Ormuz, en s'abstenant de répondre aux messages radio et en maintenant le flou sur leurs intentions.
Des hommes se trouvent derrière les armes installées sur ces bateaux, comme s'ils étaient prêts à les utiliser.
Avant de tirer leurs coups de semonce, les navires américains essaient en général d'autres méthodes d'avertissement pour attirer l'attention des navires qui se dirigent vers eux.
Le USS Mahan a ainsi tiré des fusées éclairantes et des fumigènes, donnant aussi des coups de sirène et de sifflet, selon le Pentagone.
Les Gardiens de la révolution iraniens sont une force para-militaire qui dépend directement du Guide suprême iranien.
En août, après l'incident avec l'USS Squall, le chef des forces américaines au Moyen-Orient, le général Joe Votel, avait exprimé son inquiétude face aux comportements de cette force para-militaire.
Je m'inquiète de commandants voyous des Gardiens de la Révolution, qui essaient de nous tester et risquent de provoquer une escalade militaire, avait-il indiqué.
En janvier 2016, les Iraniens avaient brièvement capturé les équipages de deux petits bateaux de patrouille américains qui s'étaient égarés dans les eaux iraniennes.
Les 10 marins américains avaient été relâchés 24 heures plus tard.
Au moment de l'incident dimanche, le Mahan se trouvait avec deux autres navires de guerre américains, le navire de ravitaillement USNS Walter S. Diehl et le navire d'assaut amphibie USS Makin Island.
L'incident de dimanche survient alors que Barack Obama s'apprête à laisser sa place Donald Trump.
Le président-élu a désigné comme nouveau secrétaire à la défense le général à la retraite James Mattis, un ancien chef du corps des Marines qui n'a pas mâché ses mots contre les Iraniens au cours de sa carrière.
Le général Mattis passe jeudi son grand oral de confirmation devant la commission des forces armées du Sénat.
Les tirs d'avertissement du destroyer américain, le USS Mahan, ont mis fin à l'incident, a indiqué un porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau Jeff Davis, en dénonçant le comportement dangereux et non-professionnel des Iraniens.
Les bateaux iraniens se sont approchés jusqu'à 800 mètres environ des bateaux américains, avant de s'éloigner. Les tirs de semonce ont été fait à la mitrailleuse, selon le capitaine Davis.
Selon le capitaine Davis, ce genre d'incidents avec les Iraniens avaient été particulièrement nombreux en 2015 et au début de 2016, avant de ralentir nettement depuis.
Le Pentagone a recensé 23 incidents en 2015 et 35 sur la première moitié de 2016, le dernier remontant à août dernier.
Le USS Squall avait alors lui aussi tiré des coups de semonce pour écarter les bateaux iraniens.
Pendant ces incidents, les bateaux des Gardiens de la révolution, des vedettes rapides légèrement armées, s'approchent des bateaux américains dans les eaux internationales du Golfe et du détroit d'Ormuz, en s'abstenant de répondre aux messages radio et en maintenant le flou sur leurs intentions.
Des hommes se trouvent derrière les armes installées sur ces bateaux, comme s'ils étaient prêts à les utiliser.
Avant de tirer leurs coups de semonce, les navires américains essaient en général d'autres méthodes d'avertissement pour attirer l'attention des navires qui se dirigent vers eux.
Le USS Mahan a ainsi tiré des fusées éclairantes et des fumigènes, donnant aussi des coups de sirène et de sifflet, selon le Pentagone.
Les Gardiens de la révolution iraniens sont une force para-militaire qui dépend directement du Guide suprême iranien.
En août, après l'incident avec l'USS Squall, le chef des forces américaines au Moyen-Orient, le général Joe Votel, avait exprimé son inquiétude face aux comportements de cette force para-militaire.
Je m'inquiète de commandants voyous des Gardiens de la Révolution, qui essaient de nous tester et risquent de provoquer une escalade militaire, avait-il indiqué.
En janvier 2016, les Iraniens avaient brièvement capturé les équipages de deux petits bateaux de patrouille américains qui s'étaient égarés dans les eaux iraniennes.
Les 10 marins américains avaient été relâchés 24 heures plus tard.
Au moment de l'incident dimanche, le Mahan se trouvait avec deux autres navires de guerre américains, le navire de ravitaillement USNS Walter S. Diehl et le navire d'assaut amphibie USS Makin Island.
L'incident de dimanche survient alors que Barack Obama s'apprête à laisser sa place Donald Trump.
Le président-élu a désigné comme nouveau secrétaire à la défense le général à la retraite James Mattis, un ancien chef du corps des Marines qui n'a pas mâché ses mots contre les Iraniens au cours de sa carrière.
Le général Mattis passe jeudi son grand oral de confirmation devant la commission des forces armées du Sénat.