L'Arabie saoudite va envoyer deux astronautes, dont une femme, vers la Station spatiale internationale pour la première fois de son histoire au cours du deuxième trimestre 2023, le riche Etat pétrolier du Golfe suivant les pas de son voisin émirati.
Premier exportateur de brut au monde, le royaume ultraconservateur cherche à diversifier son économie et améliorer son image à travers divers projets et annonces, en particulier dans un contexte de critiques récurrentes sur les graves violations des droits humains.
"L'Arabie saoudite va envoyer ses premiers astronautes saoudiens, une femme et un homme, vers la Station spatiale internationale (ISS) au cours du deuxième trimestre de 2023", a indiqué dimanche l'agence de presse officielle SPA.
Rayana Barnawi et Ali Al-Qarni décolleront à bord d'une fusée de SpaceX depuis le centre spatial Kennedy en Floride, aux Etats-Unis, "au printemps 2023", a par la suite confirmé la Nasa dans un communiqué.
Ils seront accompagnés de deux autres membres d'équipage. Peggy Whitson, une ancienne astronaute de la Nasa qui s'est déjà rendue trois fois dans l'ISS, commandera la mission. L'entrepreneur américain John Shoffner fera office de pilote.
Ils passeront environ 10 jours à bord de la station, a précisé la Nasa.
Cette mission, nommée Ax-2, est la deuxième d'un partenariat entre l'agence spatiale américaine (qui ouvre les portes de l'ISS) et l'entreprise américaine Axiom Space, chargée d'affréter le moyen de transport.
L'équipage est "fort et soudé, déterminé à conduire des recherches scientifiques significatives dans l'espace", a déclaré Peggy Whitson, citée dans un communiqué de la compagnie.
Une première mission, Ax-1, avait emmené trois hommes d'affaires et un ancien astronaute passer deux semaines dans la station spatiale internationale en avril 2022.
- "Vision 2030" -
Cette annonce intervient alors que l'Emirati Sultan al-Neyadi deviendra le premier astronaute issu d'un pays arabe à passer six mois dans l'espace lorsqu'il s'envolera pour l'ISS le 26 février à bord d'un vaisseau SpaceX.
Les Emirats arabes unis, pays voisin riche et allié des Saoudiens, se sont lancés ces dernières années dans la course spatiale, envoyant dans l'espace en 2019 un autre de leurs ressortissants, Hazzaa al-Mansoori, pour une mission de huit jours dans l'ISS.
En 1985, l'Arabie saoudite avait envoyé le premier astronaute arabe et musulman de l'histoire à l'occasion d'une participation à un vol spatial lancé, là aussi, depuis les Etats-Unis.
L'Arabie saoudite a créé en 2018 l'Autorité spatiale saoudienne et lancé l'année dernière un programme destiné à envoyer des astronautes.
Ces projets ont été mis en place dans le cadre du plan "Vision 2030" du puissant prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du pays et fils du roi Salmane, âgé et malade.
Le prince Mohammed a lancé de vastes réformes économiques et sociales, notamment le droit pour les femmes de conduire, mais reste régulièrement accusé de réprimer la société civile, des opposants politiques aux militantes féministes. (AFP)
Premier exportateur de brut au monde, le royaume ultraconservateur cherche à diversifier son économie et améliorer son image à travers divers projets et annonces, en particulier dans un contexte de critiques récurrentes sur les graves violations des droits humains.
"L'Arabie saoudite va envoyer ses premiers astronautes saoudiens, une femme et un homme, vers la Station spatiale internationale (ISS) au cours du deuxième trimestre de 2023", a indiqué dimanche l'agence de presse officielle SPA.
Rayana Barnawi et Ali Al-Qarni décolleront à bord d'une fusée de SpaceX depuis le centre spatial Kennedy en Floride, aux Etats-Unis, "au printemps 2023", a par la suite confirmé la Nasa dans un communiqué.
Ils seront accompagnés de deux autres membres d'équipage. Peggy Whitson, une ancienne astronaute de la Nasa qui s'est déjà rendue trois fois dans l'ISS, commandera la mission. L'entrepreneur américain John Shoffner fera office de pilote.
Ils passeront environ 10 jours à bord de la station, a précisé la Nasa.
Cette mission, nommée Ax-2, est la deuxième d'un partenariat entre l'agence spatiale américaine (qui ouvre les portes de l'ISS) et l'entreprise américaine Axiom Space, chargée d'affréter le moyen de transport.
L'équipage est "fort et soudé, déterminé à conduire des recherches scientifiques significatives dans l'espace", a déclaré Peggy Whitson, citée dans un communiqué de la compagnie.
Une première mission, Ax-1, avait emmené trois hommes d'affaires et un ancien astronaute passer deux semaines dans la station spatiale internationale en avril 2022.
- "Vision 2030" -
Cette annonce intervient alors que l'Emirati Sultan al-Neyadi deviendra le premier astronaute issu d'un pays arabe à passer six mois dans l'espace lorsqu'il s'envolera pour l'ISS le 26 février à bord d'un vaisseau SpaceX.
Les Emirats arabes unis, pays voisin riche et allié des Saoudiens, se sont lancés ces dernières années dans la course spatiale, envoyant dans l'espace en 2019 un autre de leurs ressortissants, Hazzaa al-Mansoori, pour une mission de huit jours dans l'ISS.
En 1985, l'Arabie saoudite avait envoyé le premier astronaute arabe et musulman de l'histoire à l'occasion d'une participation à un vol spatial lancé, là aussi, depuis les Etats-Unis.
L'Arabie saoudite a créé en 2018 l'Autorité spatiale saoudienne et lancé l'année dernière un programme destiné à envoyer des astronautes.
Ces projets ont été mis en place dans le cadre du plan "Vision 2030" du puissant prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du pays et fils du roi Salmane, âgé et malade.
Le prince Mohammed a lancé de vastes réformes économiques et sociales, notamment le droit pour les femmes de conduire, mais reste régulièrement accusé de réprimer la société civile, des opposants politiques aux militantes féministes. (AFP)