Connectez-vous

Dialogue national – « TERMES DE REFERENCE » : les 47 points en discussion, la "3e candidature" introuvable

Samedi 10 Juin 2023

Le Pr Babacar Kanté, président de la Commission politique du dialogue national
Le Pr Babacar Kanté, président de la Commission politique du dialogue national
  
Objectifs spécifiques
 
1. la consolidation des acquis démocratiques, en œuvrant pour de nouveaux consensus, autour des réformes institutionnels, du Code électoral, du processus électoral, des droits civiques et politiques ;
 
2. l’Autorité en charge des Elections ;
 
3. le bulletin unique ;
 
4. la caution ;
 
5. le rôle et la place de la justice dans le processus électoral ;
 
6. l’évaluation de la CENA et du CNRA ;
 
7. le contrôle du fichier électoral ;
 
8. la réforme du parrainage aux élections nationales ;
 
9. les candidatures à l’élection présidentielle ;
 
10. le cumul de la fonction de Chef de l’Etat et celle de chef de parti ;
 
11. le réexamen du cumul des postes ;
 
12. la rationalisation des partis politiques ;
 
13. le financement des partis politiques ;
 
14. l’encadrement des dépenses liées aux campagnes électorales ;
 
15. le mode de désignation du Chef de l’Opposition ;
 
16. la rationalisation du calendrier électoral ;
 
17. l’état civil au Sénégal ;
 
18. les libertés publiques et la responsabilité ;
 
19. la communication et les réseaux sociaux ;
 
20. la paix et la sécurité, le Sénégal dans un monde où les données liées à l’équilibre des forces évolue ; nécessité de faire face solidairement aux rivalités géostratégiques, au terrorisme sous toutes ses formes et à toutes les menaces inhérentes au nouveau profil de notre pays ; 
 
21. les nécessaires convergences sur les éléments constitutifs du ciment de la République, de la Nation et de notre modèle démocratique ;
 
22. la justice : l’égalité devant la justice et l’indépendance des magistrats sont des thèmes très agités. Il convient de renforcer le système judiciaire, l’accès à la justice pour tous les citoyens, et d’améliorer la perception que les populations ont de la justice;
 
23. l’éducation : pour une école performante, adaptée à nos ambitions économiques et sociales, promotion des valeurs et de l’instruction civique, modernisation des Daaras, protection des enfants ;
 
24. la culture : promotion des industries culturelles, protection sociale des acteurs de la culture, distribution et promotion des produits culturels ;
 
25. l’artisanat ;
 
26. les activités liées au transport et à l’automobile ;
 
27. la santé : renforcer la carte sanitaire, les infrastructures, la formation des personnels de santé, modernisation des équipements, amélioration de la politique pharmaceutique et vaccinale, traiter les impératifs de souveraineté ;
 
28. la jeunesse : l’emploi (évaluation des politiques publiques ciblant la jeunesse, la microfinance) ; l’employabilité et les formations adaptées ;
 
29. le sport : étendre la politique infrastructurelle au Sénégal des profondeurs ;
 
30. le phénomène migratoire ;
 
31. la diaspora : recueil et propositions de traitement de ses préoccupations ;
 
32. la conjoncture économique et les facteurs exogènes ;
 
33. le soutien au secteur privé ;
 
34. le soutien au secteur informel ;
 
35. le développement du monde rural : le foncier, l’agriculture et l’élevage : traiter les facteurs de conflits ;
 
36. la pêche : exploitation rationnelle des ressources halieutiques, traiter les conflits entre la pêche industrielle et la pêche artisanale et les conflits entre communautés de pêcheurs ;
 
37. l’exploitation des ressources gazières et pétrolières : gestion concertée et transparente (COS-Pétrogaz), affectation de ces ressources à des priorités définies consensuellement, études de cas dans le Tiers-Monde pour l’optimisation de l’exploitation et la jugulation des menaces ;
 
38. le secteur extractif : l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ;
 
39. l’écologie et le cadre de vie : les enjeux du changement climatique, introduction de modules de formation écocitoyenne dans notre système scolaire ;
 
40. la nécessité de donner corps au contenu local ;
 
41. la gouvernance transparente et inclusive ;
 
42. la redevabilité (le dernier rapport de la Cour des Comptes) ;
 
43. le coût de la vie, le soutien aux ménages et aux Entreprises ;
 
44. la politique fiscale ;
 
45. l’optimisation de la dépense publique ;
 
46. la modernisation de l’Administration, au service du développement et du public ;
 
47. la décentralisation, l’équité territoriale et la territorialisation des politiques publiques ; revoir les textes facteurs de contraintes.
 
Cette liste des éléments de TDR n’est pas fermée. C’est pour respecter l’esprit d’ouverture, tel qu’il apparaît dans l’allocution du Chef de l’Etat, lors de la cérémonie d’ouverture du 31 mai 2023.
Fait à Dakar, le 8 juin 2023
Nombre de lectures : 654 fois


1.Posté par Me François JURAIN le 11/06/2023 11:52
Le pays vient de connaitre des drames sans précédent, il est au bord du gouffre, le régime en place a instauré une dictature inédite dans ce pays qui jusque là, passait pour être le phare de la démocratie en Afrique, Le Président, en poste jusqu'en Février 2024, puisque la constitution lui interdit -comme il se l'est interdit à lui même- a dit réserver sa parole suite aux conclusions de ce dialogue national auquel il attache la plus haute importance, n'étant peut être pas au courant que lui même et son ministre de l'intérieur ont les mains tachées du sang d'une vingtaine de nos compatriotes, sans compter les blessés, et l'on nous sort 47 points, jugés de la plus haute importance, au point d'en suspendre la parole du Président en exercice, alors que le pays a vécu des journées de guerre, que le principal opposant est séquestré chez lui, après avoir été kidnappé, sans aucune base légale! Tous ces participants auraient pu rajouter un quarante huitième sujet, par exemple: de l'opportunité pour les hommes de porter un costume à l'occidental ou le boubou traditionnel? Ou encore: est il bon pour les sénégalais de manger du Tiéboudienne le lundi à midi? Ou encore je ne sais quelle stupidité de ce genre!!!! Non, la vraiment, ce Président, qui tire toutes les ficelles de ce "dialogue", se moque du monde, est ma théorie qui prétendait que Macky SALL souhaitait le plus grand chaos, pour ensuite se poser comme seul garant de l'ordre au pays, et imposer son troisième mandat, se confirme de jours en jours, hélas!

Il n'y avait que deux sujets, qui devaient figurer en numéro un et numéro deux: le premier: question du troisième mandat, à savoir, un Président de la république, qui n'a ni le droit légal, ni le droit moral, de se présenter pour un troisième mandat qui lui est strictement interdit par l'article 27 de la constitution, peut-il continuer de manœuvrer d'une manière scandaleuse, pour imposer ce troisième mandat? Avec question subsidiaire: de telles manœuvres, de la part d'un président agissant ainsi, ne relèvent-elles pas d'une volonté délibérée de nuire à la stabilité du pays, et ne constituent-elles pas des œuvres subversives, constituant une véritable force occulte destinée à porter une atteinte grave aux institutions, et à la démocratie (feu) du pays, le SENEGAL?

Et en deuxième: modification du code électoral, à savoir changer un seul mot que ledit Président avait, en catimini, modifié pour empêcher ses principaux opposants de se présenter aux élections présidentielles.

Voilà les deux seuls sujets importants, qui auraient pu justifier un dialogue national! Au lieu de cela, on nous présente un catalogue de mesures, qu'aurait dû prendre le Président et qu'il n'a jamais prises! Puisque aucun sujet n'était tabou, parait-il, pourquoi alors ne pas parler du dossier PRODAC, toujours en suspens dans les tiroirs de l'OFNAC, sous bonne garde d'un procureur félon ? On pourrait aussi y rajouter par exemple, les enquêtes sur les quatorze morts des évènements de mars 21, deux ans d'enquête pour connaitre l'origine des balles qui ont tué ces malheureuses quatorze personnes, alors qu'une autopsie dure deux heures, l'extraction de la balle fautive cinq minutes, et la recherche de l'origine de l'arme huit jours?
Franchement, ce président voudrait mettre le feu au pays qu'il ne s'y prendrait pas autrement.

Mais qu'il fasse très, très attention, car les yeux des Sénégalais sont maintenant ouverts, et ce qu'ils ont accepté sans broncher, ils ne l'accepteront plus, même et y compris ceux qui faisaient partie de ses supporters. Il y a encore, et c'est heureux, beaucoup de gens, de tous les milieux, et beaucoup plus que l'on ne croit, qui ont le sens des valeurs morales, une éthique, une ligne rouge à ne pas dépasser: beaucoup n'avaient pas de sympathie particulières pour O. SONKO, mais le rejet, leur dégout pour les agissements de Macky SALL font qu'ils se mettent à soutenir SONKO, non pas parce qu'ils adhèrent à ses idées qui restent encore à définir, mais par dégout de telles manœuvres de la part d'un Président prêt à tout pour braver l'interdit, et s'accrocher à un fauteuil qui lui est interdit; et ils voient en SONKO le seul vrai homme politique capable de terrasser ce que déjà beaucoup appellent "le monstre". Ce dialogue devait être celui de l'apaisement, de la clarification, ce n'est ni plus ni moins qu'une discussion de salon, orchestrée par Macky SALL avec pour serveur de thé, Moustapha NIASSE, lui-même empêtré dans un compte en Suisse dument approvisionné "à l'insu de son plein gré".

Finalement, les seuls qui avaient raison, c'étaient ceux qui prônaient le boycott de ce dialogue, qui sentait l'enfumage à plein nez, de la part d'un homme qui a perdu toute la confiance de son peuple.

Donc, l'avenir: sombre, très sombre. Beaucoup de morts en perspective, mais qu'importe pour cet homme, qui semble avoir fait sienne la pensée de STALINE: "un mort, c'est un évènement, mille morts, cela devient des statistiques".

Quand est-ce que s'arrêtera la folie meurtrière de cet homme et de son clan, qui, décrié de par le monde entier, y compris par ses pairs, méprisera à ce point la vie de ses compatriotes, pour l'unique raison de préserver sa personne, sa famille et son clan de toutes les exactions commises par eux pendant ces douze dernières années? Rien ne sera épargné par ce quarteron qui a sévi pendant douze ans bientôt, sous la couverture de l'immunité Présidentielle et qui n’a encore pas compris qu'un dictateur finit toujours mal!
Pauvre sénégal, ce pays ne méritait quand même pas ca!
Me François JURAIN

Nouveau commentaire :













Inscription à la newsletter