Banjul (Gambie) - La justice gambienne a gelé lundi les biens de l'ex-président Yahya Jammeh, soupçonné d'avoir détourné plus de 50 millions de dollars (plus de 44 millions d'euros) avant son départ en exil, a annoncé le ministre de la Justice.
"L'ex-président Yahya Jammeh a personnellement ou indirectement procédé au retrait illégal d'au moins 50 millions de dollars de la Banque centrale" de fonds appartenant à l'Etat, a déclaré le ministre, Abubacarr Tambadou, lors d'une conférence de presse.
"Nous avons obtenu aujourd'hui une décision de justice gelant ou opérant une saisie sur les biens connus dans le pays du président Jammeh et les sociétés qui lui sont associées", a ajouté M. Tambadou.
C'est la première fois que le nouveau gouvernement gambien évalue officiellement les avoirs retirés selon lui des caisses de l'Etat par le président gambien avant son départ en exil, en janvier, pour la Guinée équatoriale.
Juste après son départ, son successeur Adama Barrow avait accusé M. Jammeh d'être parti en vidant les caisses du pays.
"Au moment où nous prenons en main le gouvernement, la Gambie est en détresse financière", avait affirmé M. Barrow dans une déclaration lue à la presse à Dakar par son conseiller, Mai Fatty, l'actuel ministre de l'Intérieur. "En l'espace de deux semaines, 500 millions de dalasi (environ 10,7 millions d'euros) ont été retirés" par Yahya Jammeh, avait-il dit.
Mais ces accusations n'avaient pu être vérifiées à l'époque à Banjul. Il était même apparu qu'Adama Barrow avait accepté de le laisser emporter tous les biens qu'il souhaitait, y compris sa collection de voitures de luxe.
La décision annoncée lundi concerne 88 comptes bancaires au nom de M. Jammeh ou ses associés ainsi que 14 sociétés liées à lui, a affirmé M. Tambadou.
Yayha Jammeh contrôlait en Gambie des activités allant de la boulangerie aux fermes agricoles et était régulièrement accusé de mettre la main sur des secteurs commerciaux florissants.
La décision de justice de lundi visait à empêcher "une liquidation ou une disparition des biens" de l'ex-président Jammeh, a ajouté M. Tambadou, selon lequel elle ne concerne que ses seuls biens en Gambie.
"L'ex-président Yahya Jammeh a personnellement ou indirectement procédé au retrait illégal d'au moins 50 millions de dollars de la Banque centrale" de fonds appartenant à l'Etat, a déclaré le ministre, Abubacarr Tambadou, lors d'une conférence de presse.
"Nous avons obtenu aujourd'hui une décision de justice gelant ou opérant une saisie sur les biens connus dans le pays du président Jammeh et les sociétés qui lui sont associées", a ajouté M. Tambadou.
C'est la première fois que le nouveau gouvernement gambien évalue officiellement les avoirs retirés selon lui des caisses de l'Etat par le président gambien avant son départ en exil, en janvier, pour la Guinée équatoriale.
Juste après son départ, son successeur Adama Barrow avait accusé M. Jammeh d'être parti en vidant les caisses du pays.
"Au moment où nous prenons en main le gouvernement, la Gambie est en détresse financière", avait affirmé M. Barrow dans une déclaration lue à la presse à Dakar par son conseiller, Mai Fatty, l'actuel ministre de l'Intérieur. "En l'espace de deux semaines, 500 millions de dalasi (environ 10,7 millions d'euros) ont été retirés" par Yahya Jammeh, avait-il dit.
Mais ces accusations n'avaient pu être vérifiées à l'époque à Banjul. Il était même apparu qu'Adama Barrow avait accepté de le laisser emporter tous les biens qu'il souhaitait, y compris sa collection de voitures de luxe.
La décision annoncée lundi concerne 88 comptes bancaires au nom de M. Jammeh ou ses associés ainsi que 14 sociétés liées à lui, a affirmé M. Tambadou.
Yayha Jammeh contrôlait en Gambie des activités allant de la boulangerie aux fermes agricoles et était régulièrement accusé de mettre la main sur des secteurs commerciaux florissants.
La décision de justice de lundi visait à empêcher "une liquidation ou une disparition des biens" de l'ex-président Jammeh, a ajouté M. Tambadou, selon lequel elle ne concerne que ses seuls biens en Gambie.