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L’assemblée nationale fait sauter l’immunité du député Farba Ngom

Vendredi 24 Janvier 2025

Farba Ngon, redevenu citoyen ordinaire après la levée de son immunité parlementaire le 24 janvier 2025.
Farba Ngon, redevenu citoyen ordinaire après la levée de son immunité parlementaire le 24 janvier 2025.

Mohamadou Ngom alias Farba Ngom est redevenu un citoyen ordinaire. Le député de l’ancienne majorité présidentielle a perdu l’immunité parlementaire acquise avec les élections législatives du 17 novembre 2024. L’Assemblée nationale en a décidé ainsi avec une large majorité suite au vote en séance plénière. Sur les 126 parlementaires présents, 120 ont approuvé la levée de cette immunité, 3 ont voté contre. Il y a eu 3 abstentions.

 

Farba Ngom fait l’objet d’une procédure initiée par le Pool judiciaire financier (PJF) sur la base de rapports d’investigations transmis par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF). Le concernant mais non cité dans un communiqué du 12 janvier 2025, le PJF avait « l’ouverture probable d’une information judiciaire » sur des « transactions suspectes » dans lesquelles le désormais ex député serait impliqué et de l’ordre de 125 milliards de francs CFA, à travers des « sociétés-écrans ». 

 

La procédure visant à faire sauter le verrou protecteur dont jouissait Farba Ngom a été enclenchée le 10 janvier 2025 par une lettre du garde des Sceaux et ministre de la Justice Ousmane Diagne à travers une correspondance au président de l’assemblée nationale, Malick Ndiaye. 

 

Les chefs d’accusations provisoires invoqués par le parquet financier sont lourds contre le « griot » et ami de l’ex président Macky Sall : association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux. 

 

Lors d’un rassemblement organisé le 23 janvier devant le domicile de Farba Ngom dans la commune de Agnam dont il est le maire, ses partisans ont dénoncé un règlement de comptes initié par le pouvoir. En réplique, le ministre de la Justice a souligné que « l’autorité politique qu’ (il)  représente n’a rien à voir » avec les soucis judiciaires de l’ex député. [IMPACT.SN]

 
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