Les Etats-Unis estiment qu'il y a une "réelle possibilité" que la Corée du Nord procède "à un nouveau tir de missile" ou "à un essai nucléaire" pendant le voyage de Joe Biden en Asie, a dit mercredi l'un de ses conseillers.
A la veille du départ du président américain pour une tournée diplomatique très attendue dans la région, "nous sommes prêts à toutes les éventualités, y compris à une telle provocation pendant que nous serons en Corée du Sud ou au Japon", a dit Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
"Nous nous coordonnons étroitement avec nos alliés en Corée du Sud et au Japon", a-t-il ajouté, indiquant avoir également mentionné ce risque lors d'un entretien mercredi avec son homologue chinois, Yang Jiechi.
"Nous sommes évidemment prêts à ajuster, si nécessaire, notre posture militaire pour garantir que nous assurons la défense et la dissuasion pour nos alliés dans la région", a assuré le conseiller de Joe Biden.
Sous le coup de sanctions internationales, la Corée du Nord a considérablement intensifié ses tests de missiles cette année, tout en ignorant les propositions de négociation des Etats-Unis.
Le régime du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avait cessé depuis 2017 les tirs de missiles balistiques intercontinentaux et les essais nucléaires. Il a déjà en partie rompu ce moratoire en tirant fin mars un missile intercontinental.
Pyongyang avait testé des armes nucléaires à six reprises entre 2006 et 2017.
C'est donc sous cette menace que Joe Biden entamera jeudi son premier voyage en Asie depuis qu'il est président, lui qui avait promis de faire de ce continent la grande priorité stratégique de son mandat.
Mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie a, de fait, accaparé son administration depuis quelques semaines.
- Nucléaire et Covid -
"Il n'y a pas de tension entre le fait d'accorder du temps, de l'énergie et de l'attention à l'Europe, et le fait d'accorder du temps, de l'énergie et de l'attention à l'Asie. Nous pensons que ces deux aspects se renforcent mutuellement", a assuré Jake Sullivan.
Le démocrate de 79 ans, pour qui la confrontation des Etats-Unis avec la Chine sera la grande grille de lecture géopolitique des années à venir, se rendra en Corée du Sud, puis au Japon.
Il y rencontrera les dirigeants des deux pays et profitera de son déplacement pour participer à Tokyo à une réunion du Quad, ce format diplomatique qu'il se fait fort de relancer et qui rassemble les Etats-Unis, le Japon, l'Inde et l'Australie.
Mais le président américain ne se rendra pas dans la zone démilitarisée séparant les deux Corée, a assuré sa porte-parole Karine Jean-Pierre.
La dernière visite d'un président américain à cet endroit reste gravée dans toutes les mémoires: Donald Trump s'y était rendu en 2019 et y avait rencontré Kim Jong Un. Mais les effusions entre les deux hommes n'ont pas eu d'impact à long terme sur les relations entre Etats-Unis et Corée du Nord.
Le dirigeant nord-coréen a toujours utilisé l'arme nucléaire pour peser sur la scène internationale.
La tentation pourrait être grande pour lui de procéder à une démonstration des capacités nucléaires nord-coréennes, alors qu'il fait face à une épidémie de coronavirus qui s'aggrave, le nombre de cas dépassant désormais 1,7 million selon la presse officielle.
A la veille du départ du président américain pour une tournée diplomatique très attendue dans la région, "nous sommes prêts à toutes les éventualités, y compris à une telle provocation pendant que nous serons en Corée du Sud ou au Japon", a dit Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
"Nous nous coordonnons étroitement avec nos alliés en Corée du Sud et au Japon", a-t-il ajouté, indiquant avoir également mentionné ce risque lors d'un entretien mercredi avec son homologue chinois, Yang Jiechi.
"Nous sommes évidemment prêts à ajuster, si nécessaire, notre posture militaire pour garantir que nous assurons la défense et la dissuasion pour nos alliés dans la région", a assuré le conseiller de Joe Biden.
Sous le coup de sanctions internationales, la Corée du Nord a considérablement intensifié ses tests de missiles cette année, tout en ignorant les propositions de négociation des Etats-Unis.
Le régime du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avait cessé depuis 2017 les tirs de missiles balistiques intercontinentaux et les essais nucléaires. Il a déjà en partie rompu ce moratoire en tirant fin mars un missile intercontinental.
Pyongyang avait testé des armes nucléaires à six reprises entre 2006 et 2017.
C'est donc sous cette menace que Joe Biden entamera jeudi son premier voyage en Asie depuis qu'il est président, lui qui avait promis de faire de ce continent la grande priorité stratégique de son mandat.
Mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie a, de fait, accaparé son administration depuis quelques semaines.
- Nucléaire et Covid -
"Il n'y a pas de tension entre le fait d'accorder du temps, de l'énergie et de l'attention à l'Europe, et le fait d'accorder du temps, de l'énergie et de l'attention à l'Asie. Nous pensons que ces deux aspects se renforcent mutuellement", a assuré Jake Sullivan.
Le démocrate de 79 ans, pour qui la confrontation des Etats-Unis avec la Chine sera la grande grille de lecture géopolitique des années à venir, se rendra en Corée du Sud, puis au Japon.
Il y rencontrera les dirigeants des deux pays et profitera de son déplacement pour participer à Tokyo à une réunion du Quad, ce format diplomatique qu'il se fait fort de relancer et qui rassemble les Etats-Unis, le Japon, l'Inde et l'Australie.
Mais le président américain ne se rendra pas dans la zone démilitarisée séparant les deux Corée, a assuré sa porte-parole Karine Jean-Pierre.
La dernière visite d'un président américain à cet endroit reste gravée dans toutes les mémoires: Donald Trump s'y était rendu en 2019 et y avait rencontré Kim Jong Un. Mais les effusions entre les deux hommes n'ont pas eu d'impact à long terme sur les relations entre Etats-Unis et Corée du Nord.
Le dirigeant nord-coréen a toujours utilisé l'arme nucléaire pour peser sur la scène internationale.
La tentation pourrait être grande pour lui de procéder à une démonstration des capacités nucléaires nord-coréennes, alors qu'il fait face à une épidémie de coronavirus qui s'aggrave, le nombre de cas dépassant désormais 1,7 million selon la presse officielle.