Rareté sur le continent africain, Netumbo Nandi-Ndaitwah doit être investie présidente de la Namibie, vendredi 21 mars, après la confirmation devant les tribunaux de sa victoire aux élections chaotiques de la fin de novembre 2024.
Cette femme de 72 ans, issue du parti historique au pouvoir, doit prêter serment dans la capitale, Windhoek, au cours d’une cérémonie à laquelle les chefs d’Etat voisins de l’Angola et de l’Afrique du Sud, entre autres, doivent assister.
A la tête de ce pays depuis son indépendance, en 1990, l’Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (Swapo) a poursuivi son règne à l’issue d’élections confuses, prolongées toute la nuit dans un flou total, puis officiellement de deux jours supplémentaires dans quelques bureaux de vote choisis.
Le rejet du recours de l’opposition, en février, permet à Netumbo Nandi-Ndaitwah de s’inscrire un peu dans les pas de la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue présidente d’un pays africain, en 2006. Sera particulièrement scrutée la politique étrangère de cette militante exilée à Moscou du temps de la lutte pour la libération, quand l’Afrique du Sud de l’apartheid occupait le pays. [Le Monde avec AFP]