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Sud-Soudan: Washington met la pression sur Salva Kiir et Riek Machar  17/01/2020

Salva Kiir et Riek Machar se sont vus pendant deux jours à Juba pour tenter de débloquer les négociations en vue d'un gouvernement d'union nationale. Initialement prévue en mai l'année dernière, la formation de ce gouvernement a déjà été reportée deux fois. Le nouveau délai expire le mois prochain. Et la pression monte alors que le sous-secrétaire d'État américain chargé des Affaires africaines, Tibor Nagy arrive dans la région.
 
Il ne reste plus que cinq semaines au président Salva Kiir et son rival Riek Machar pour mettre sur pied un gouvernement d'union nationale. Et les rencontres s'accélèrent. Il faut dire que Washington commence à s'impatienter. Depuis la signature d'un accord de paix il y a un an et demi, le président Kiir et le leader du mouvement armé le SPLM ne parviennent pas à concrétiser certains points de cet accord de paix. Comme, par exemple, la création d'une armée unifiée, mais aussi le tracé des frontières, et le nombre d'États régionaux au sein du pays. (RFI)

La communauté internationale inactive face à la situation en Guinée  17/01/2020

Le bras de fer se poursuit entre l'opposition et le pouvoir autour du projet de modification de la constitution. Face à cette crise, que peut la communauté internationale ? Certains n'y croient pas pour l'instant. Le mouvement de protestation de l'opposition est monté d'un cran lundi avec le lancement d'une mobilisation "massive" et "illimitée". Un mouvement de protestation finalement suspendu après trois jours de contestation qui ont fait trois morts.
 
Le Front national pour la défense de la Constitution, le collectif de partis, de syndicats et de membres de la société civile qui mène la contestation, dit viser à travers cette suspension le retour au calme pour l'enterrement des trois victimes de la semaine. Le Front veut aussi permettre aux Guinéens de se réapprovisionner en produits de consommation. Plusieurs personnes ont trouvé la mort depuis le lancement en octobre dernier de ces manifestations et la situation devient de plus en plus tendue dans le pays. (DW)

RDC : la police empêche une marche interdite de l'opposition  17/01/2020

La police a empêché vendredi à Kinshasa une marche interdite en surveillant de près son instigateur, l'opposant et ex-candidat à l'élection présidentielle Martin Fayulu, qui dénonce les massacres et la "balkanisation" dans l'est de la République démocratique du Congo. Une personne a été légèrement blessée à la tête par des policiers massivement présents qui ont dispersé la moindre tentative d'attroupement de plus de dix personnes en tirant quelques gaz lacrymogènes, a constaté l'AFP.
 
"Ils m'ont confisqué l'argent. Je n'étais même pas dans la marche", a déclaré à l'AFP Jean-Paul, qui saignait au niveau de la tempe gauche après avoir été malmené par des policiers sur le boulevard Lumumba. ... M. Fayulu revendique la victoire à l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Il avait convoqué cette marche pour dénoncer les massacres des civils à Beni et la "balkanisation" supposée de l'est de la République démocratique du Congo, au bénéfice selon lui des pays voisins, à commencer par le Rwanda. (AFP)

Banditisme dans le nord-ouest du Nigeria: une paix fragile  15/01/2020

Lorsque le rugissement de motos a brisé le silence, Haruna Hasaman n'a eu que quelques secondes pour quitter son petit village de l'Etat de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria. Dans la panique, elle a pris ses cinq enfants, et s'est enfuie au moment où des hommes en armes ouvraient le feu sur les maisons. "Ils ont tué beaucoup d'hommes, dont mes frères et mes neveux", raconte-t-elle huit mois plus tard, alors qu'elle s'entasse avec quelque 6.000 autres déplacés sous des tentes de fortune, dans la ville d'Anka.
 
"Même pendant qu'on courait, ils tiraient. Je n'y retournerai pas", rapporte la mère de famille, d'un air décidé. Des attaques comme celle-ci, il y en a eu des centaines ces dernières années dans cette région isolée, qui a sombré dans le chaos et l'indifférence générale. Loin des caméras et des organisations humanitaires qui se pressent dans le nord-est, où sévit le groupe jihadiste Boko Haram, l'Etat de Zamfara a vu proliférer des gangs de "bandits" qui terrorisent les communautés locales. (AFP)

Quatre marins chinois kidnappés au Gabon libérés au Nigeria  15/01/2020

Quatre marins chinois enlevés à la mi-décembre dans l'Estuaire du Gabon, zone habituellement préservée de la piraterie de la région, ont été libérés au Nigeria, a annoncé le consulat de Chine à Lagos. "Le consulat général de Lagos (Nigeria) a travaillé avec les ambassades concernées et les entreprises chinoises pour combiner les efforts déployés à leur sauvetage, et les otages ont été libérés sains et saufs", affirme un communiqué en chinois daté du 12 janvier et publié sur le site du consulat.
 
Le consul général, Chu Maoming, a rendu visite aux marins libérés avant leur retour en Chine et a souligné que "la piraterie est rampante au Nigeria et la criminalité transfrontalière est un lourd problème" dans le golfe de Guinée. Un responsable des services de sécurité nigérians a confirmé à l'AFP mardi sous couvert d'anonymat que les quatre marins chinois avaient été "sauvés par une force conjointe nigériane en haute mer, au niveau d'Escravos", au large de l'Etat de Delta, coeur pétrolier du Nigeria, où sévissent de nombreuses bandes criminelles. (AFP)

Mali: la CMA et la Plateforme signent un accord sur la sécurisation de Ménaka  13/01/2020

Un accord a été trouvé et signé pour la sécurité de la ville de Ménaka dans le Nord du Mali entre l'ex-rébellion CMA et les groupes armés dits de la Plateforme, favorables aux autorités de Bamako. L'accord vise à mettre fin à la circulation des armes, l'insécurité, les violences intercommunautaires. Objectif : tenter de restaurer la sécurité dans et autour de la ville de Ménaka.
 
Ces deux organisations acceptent l'arrêt de tout acte hostile et la protection des personnes et de leurs biens dans les zones sous leur contrôle. Outre la cessation des hostilités, un point important de l'accord est l'instauration de patrouilles mixtes. Si cette mesure devient effective, les populations seront plus rassurées. Des postes de contrôle anarchiquement installés où souvent les civils sont rackettés devront alors disparaître.
 
Des représentants de la force française Barkhane et de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont insisté à la signature de l'accord. Ils pourront aider au contrôle de la circulation des armes. Sur ce point, l'arsenal des mouvements armés est impressionnant. (RFI)
 

Kenya: trois enseignants tués, un enlevé, dans une attaque des shebab  13/01/2020

Trois enseignants ont été tués et un enlevé lundi dans l'est du Kenya par de présumés militants islamistes shebab, qui ont en outre partiellement détruit un pylône de télécommunication et mis le feu à un poste de police, a-t-on appris de sources policières. Vers 02h00 lundi (23h00 GMT dimanche), "de présumés miliciens shebab armés ont attaqué l'école primaire de Kamuthe, le poste de police de Kamuthe, un pylône de télécommunication et tué trois enseignants", a indiqué la police kényane dans un communiqué.
 
"Le pylône de télécommunication est partiellement endommagé mais fonctionne encore", a ajouté la police, qui s'est lancée à la poursuite des assaillants. Kamuthe est situé à 40 km au sud de la ville de Garissa, dans le sud-est du Kenya. "Trois enseignants qui ne sont pas de la région ont été tués et un enseignant du coin a été enlevé. Ils ont épargné une infirmière de la région, en raison de son sexe", précise un rapport de police que s'est procuré l'AFP. "Ils ont aussi mis le feu" au poste de police de Kamuthe, a également indiqué à l'AFP un haut responsable de la police, sous couvert d'anonymat.

RDC : une guerre contre les ADF  13/01/2020

L'armée congolaise affirme avoir enregistré des pertes en reprenant jeudi le QG des Forces démocratiques alliées (ADF) à Madina dans la région de Beni (province du Nord-Kivu), situé dans le triangle de la mort, et qui serait la dernière étape avant l'assaut final des Forces armées congolaises.
 
Les forces armées congolaises ont reconnu la perte de 30 militaires cette semaine dans les derniers affrontements avec le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) qui sème la terreur dans l'est du pays depuis des années. L'armée a aussi « enregistré 70 blessés, dont certains graves », a déclaré samedi à la presse son porte-parole dans la région, le major Mak Hazukai. « Nous avons perdu quelques armes individuelles ». « Du côté de l'ennemi, on a neutralisé 40 ADF », dont « cinq leaders », a poursuivi le porte-parole de l'armée dans le territoire de Beni.
 
Des armes ont également été récupérées, selon la même source qui qualifie les ADF d' »intégristes islamistes ». L'armée congolaise a annoncé le 30 octobre son offensive contre ce groupe armé accusé du massacre de plus de 1.000 personnes dans la région de Beni depuis octobre 2014. (Sahel Intelligence)

La Chine veut renforcer sa coopération avec le Zimbabwe  13/01/2020

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est engagé dimanche à renforcer la coopération avec le Zimbabwe malgré une récente querelle entre les deux pays sur les chiffres de l'aide bilatérale que Pékin lui accorde pour maintenir à flots son économie en crise. En novembre, le gouvernement zimbabwéen avait déclaré n'avoir reçu de Pékin que 3.6 millions de dollars d'aide bilatérale entre janvier et septembre 2019, soit loin derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
 
Visiblement froissé, Pékin avait reproché à Harare de sous-estimer son aide, avançant un chiffre près de 40 fois plus élevé (136,8 millions de dollars). M. Yi s'est entretenu dimanche avec son homologue Sibusiso Moyo, lors de la dernière étape de sa tournée en Afrique, qui l'a amené également en Egypte, Djibouti, Erythrée et au Burundi. Il n'a pas mentionné d'aide financière, mais a salué la coopération "gagnant-gagnant" entre la Chine et le Zimbabwe dans les domaines des infrastructures, de l'agriculture et des mines, et a promis d'explorer de nouvelles pistes de coopération. (AFP

Barrage sur le Nil : l'Afrique du Sud appelée en facilitateur  13/01/2020

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a demandé dimanche au président sud-africain Cyril Ramaphosa d'intervenir pour apaiser un différend de longue date avec l'Égypte au sujet d'un important barrage hydraulique que l'Éthiopie construit sur le Nil Bleu. Long de 1,8 km et haut de 145 m, le Grand barrage de la renaissance (GERD) doit devenir le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique mais sa construction, entamée en 2011, inquiète l'Égypte, située en aval, qui dépend du fleuve pour plus de 90 % de son approvisionnement en eau.
 
L'Éthiopie, l'Égypte et le soudan - pays où le Nil Bleu converge avec le Nil Blanc avant de poursuivre sa route en Égypte, ont entamé des discussions en novembre mais, jeudi, ces discussions n'avaient toujours pas abouti. Aussi, Abiy Ahmed, en visite en Afrique du Sud ce week-end, a demandé à Ramaphosa d'intervenir dans les négociations en tant que prochain président, en janvier, de l'Union africaine (UA). (AFP)

L’Ouganda libère 9 prisonniers rwandais  09/01/2020

L'Ouganda a libéré mercredi neuf prisonniers rwandais en signe de "bonne volonté" alors que les tensions sont vives depuis plusieurs mois entre les deux voisins, d'anciens alliés qui en sont venus à s'accuser mutuellement d'espionnage, d'assassinat politique et d'ingérence. L'Ouganda et le Rwanda avaient signé en août un accord par lequel ils s'engageaient à "respecter leur souveraineté réciproque" et à "s'abstenir d'actions de déstabilisation" sur le sol adverse.

CPI : le procès du jihadiste malien Al Hassan fixé au 14 juillet 2020  08/01/2020

Accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour des faits commis à Tombouctou entre 2012 et 2013, cet ex-membre présumé d'Ansar Eddine est le deuxième jihadiste jugé par la Cour pénale internationale (CPI). Son procès a été confirmé ce lundi 6 janvier par la juridiction internationale et devrait débuter le 14 juillet.
 
Près de quatre ans après le procès de son compatriote Ahmad al-Mahdi, condamné en août 2016 à neuf ans de prison pour la destruction des mausolées à Tombouctou, c'est au tour de Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud de comparaître devant la justice internationale. Il est lui aussi accusé d'avoir participé à la destruction des sites protégés de Tombouctou, mais également d'être responsable de crimes sexuels et d'actes de torture.
 
Les charges de crimes de guerre et crimes contre l'humanité pesant contre lui ont été confirmées en septembre dernier par la Cour pénale internationale (CPI), ouvrant la voie à son procès. (Jeune Afrique)

Burkina Faso: opération anti-terroriste à la frontière ivoirienne  08/01/2020

Une opération anti-terroriste est en cours à la frontière avec la Côte d'Ivoire. Samedi, des bombardements ont été entendus vers la localité d'Alidougou, au sud-ouest du pays, à une dizaine de kilomètres de la frontière ivoirienne. Ce raid complexe a été mis en place par les forces armées burkinabè. « Bombardements, détonations, explosions »...
 
C'est par un vacarme assourdissant que la population d'Alidougou a été réveillée samedi. Depuis lors, une opération militaire d'envergure est en cours d'après une source à l'état-major des armées. L'objectif est de démanteler une cellule terroriste, cachée dans les forêts environnantes. « Des moyens aériens et terrestres » ont donc été mobilisés.
 
Ce n'est pas la première opération de ce genre menée par l'armée burkinabè dans cette région. En octobre dernier déjà, des moyens similaires avaient été déployés. La frontière entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire est aujourd'hui considérée comme dangereuse. Mi-décembre, le ministère français des Affaires étrangères, l'a placée dans les zones rouges de sa carte de conseil aux voyageurs. (RFI)

COTE D'IVOIRE : Ouattara proposera des «modifications de la Constitution»  08/01/2020

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé lundi qu'il proposerait au parlement « modifications de la Constitution », assurant qu'il ne s'agirait pas d'éliminer « qui que ce soit » de la course à la présidentielle d'octobre 2020. « Dans le courant du premier trimestre cette année, je proposerai au Parlement des modifications de la Constitution pour la rendre plus cohérente », « pour consolider davantage l'État de droit et rapprocher les institutions de nos concitoyens », a déclaré Alassane Ouattara pendant la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an de la nation au président.
 
« Je voudrais rassurer les uns et les autres qu'il ne s'agit pas de "caler" qui que ce soit. Comme je l'ai dit, tout le monde pourra être candidat » à l'élection présidentielle. « Je viens d'avoir 78 ans et je ne compte exclure personne, y compris moi-même », a ajouté le président, qui termine son deuxième mandat. Il n'a pas donné davantage de précisions sur les modifications constitutionnelles envisagées. (Jeune Afrique avec AFP)

Electricité: l'Ethiopie sur un Nil à haute tension  08/01/2020

Des batteries de téléphone qui s'éteignent constamment, des hôpitaux privés d'équipements modernes, le recours forcé aux lampes de poche à la nuit tombée: Kafule Yigzaw a connu tous les inconvénients de la vie sans électricité en grandissant dans la campagne éthiopienne. Alors, il y a cinq ans, il a saisi la chance de travailler sur un projet destiné à électrifier le pays et la Corne de l'Afrique.
 
Long de 1,8 km et haut de 145 m, le Grand barrage de la renaissance (GERD) doit devenir le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique. "Notre pays a un énorme problème avec l'électricité", explique à l'AFP Kafule, 22 ans, en cessant quelques instants son travail qui consiste à renforcer des tuyaux d'acier destinés à transporter l'eau du Nil bleu vers l'une des 13 turbines du barrage. "Il s'agit de l'existence même de notre nation et, à mon avis, cela nous aidera à nous libérer de la servitude de la pauvreté", envisage-t-il.
 
Le barrage devrait commencer à produire de l'électricité d'ici fin 2020 et être complètement opérationnel d'ici à 2022. Dans toute l'Éthiopie, les paysans pauvres comme les hommes d'affaires fortunés attendent avec impatience qu'il commence à fournir les 6.000 mégawatts prévus.

Deux militaires belges blessés au Mali  03/01/2020


Deux militaires belges ont été blessés mercredi matin au Mali lorsque leur véhicule a roulé sur un engin explosif improvisé (IED), le premier incident du genre à frapper des Casques bleus belges depuis leur arrivée en nombre dans le pays, en 2018, a indiqué le ministère de la Défense, présentant leur état comme "stable'. Un véhicule, un blindé léger MPPV ("Multipurpose Protected Vehicles") de type Dingo II, a roulé sur un engin explosif mercredi à 10h16 (HB) au Mali, blessant deux militaires belges.
 
Ils ont été transférés à l'hôpital de campagne "rôle 2" de l'opération française Barkhane à Gao (nord du Mali) puis à l'infirmerie allemande de la Mission de l'Onu pour la stabilisation du pays, la Minusma, a précisé un porte-parole militaire à l'agence Belga. Un troisième militaire a été transféré pour contrôle, a précisé la Défense dans un communiqué. L'état des soldats - dont ni l'identité ni l'unité d'origine n'ont été révélées - est "stable" et les familles ont été prévenues. L'enquête étant en cours, la Défense ne communiquera pas davantage, prévient-elle. (Belga)

Attentat en Somalie: les renseignements accusent une main étrangère  03/01/2020

Attentat en Somalie: les renseignements accusent une main étrangère

En Somalie, la polémique enfle après l'attentat sanglant de Mogadiscio, samedi dernier. Lundi sur Twitter, les renseignements somaliens ont affirmé qu'un pays étranger avait planifié l'attaque, sans en dire plus. Or comme la bombe visait un convoi turc, beaucoup ont pensé à une implication des Émirats arabes unis, frontalement opposés à Ankara dans la région.
 
Les accusations officielles laissent sceptiques les chercheurs et enragent l'opposition somalienne. Le mystérieux tweet des services secrets somaliens a entrainé une polémique régionale. Dans son message, l'agence NISA n'a apporté aucune preuve de ses accusations. Un vide dans lequel l'opposition s'est engouffrée. La coalition FNP a décrit une manœuvre « illégale » et « honteuse».
 
Le député de Wadajir, Abdirahman Abdishakur, a lui dénoncé « des allégations trompant le public et destinées à couvrir l'échec des services secrets ». Pour plusieurs chercheurs d'ailleurs, voir la main de l'étranger n'a pas de sens. 

La situation en Libye au menu d'une conférence à Berlin  03/01/2020

 
Berlin doit accueillir dans quelques jours une conférence internationale sur la Libye sous l'égide de l'ONU. L'objectif de la rencontre est de trouver une issue à la guerre civile qui déchire le pays depuis 2011. Depuis que Mouammar Kadhafi a été renversé en 2011, la Libye est déchirée entre deux pôles qui revendiquent le pouvoir : le GNA dirigé par Fayed el-Sarraj depuis Tripoli, et les troupes du maréchal Haftar venues de Benghazi, dans l'Est du pays.
 
Les positions divergentes des Etats européens sur la Libye créent un vide politique dans lequel s'engouffrent d'autres grandes puissances. En avril, les troupes du maréchal Haftar ont lancé l'assaut sur Tripoli. En quelques mois, les combats ont coûté la vie à plus de 280 civils et provoqué le déplacement de plus de 140 000 personnes selon l'ONU.
 
"Les combats dans Tripoli vont aller crescendo et donc l'engagement international dans la guerre va grandir lui aussi", déclare, pessimiste, Claudia Gazzini, ancienne conseillère de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, Ghassane Salamé, travaille pour l'International Crisis Group, et ne croit pas à une paix prochaine. (DW)
 

Burkina Faso : enseignants tués, salles de classes brûlées ... L'école menacée par les djihadistes  27/12/2019

"Il y a eu des menaces, et notre professeur nous a dit de fuir, que les terroristes étaient en route. Ils sont venus à l'école, mais ils ne nous ont pas trouvés", raconte Boureima Ba, 19 ans, assis devant une petite mosquée en périphérie de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, où il vient de prier. "Après cela, l'école a fermé", dit-il. Au mois de mai, l'adolescent a quitté son village, au Nord du pays, pour s'installer chez un oncle, et poursuivre ses études dans un lycée local.
 
Au Burkina Faso, pourtant longtemps épargné par la menace terroriste, la dégradation de la situation sécuritaire s'accélère, les attaques se multiplient. Elles visent les forces de défense, la police, les symboles de l'Etat, mais aussi, de plus en plus souvent, des civils. Les groupes armés ont peu à peu grignoté du terrain, principalement au nord et à l'est du pays. Le pays compte plus d'un demi-million de déplacés internes. Environ 1800 écoles ont dû fermer. (RTBF)

Somalie : la menace du chaos après le départ des soldats de l'Amisom  27/12/2019

Le mandat des soldats de la paix de l'Amisom, la mission de l'Union africaine en Somalie, arrive à échéance en 2021. Entre-temps, les attaques terroristes se multiplient. Une psychose est en train de s'installer dans le pays, qui doute de sa capacité à faire face seul au terrorisme. Le dernier raid des shebabs remonte au 11 décembre 2019. Ils avaient attaqué un camp militaire à Mogadiscio, tuant quatre civils et un soldat.

La veille, ils avaient attaqué l'hôtel SYL et tués trois civils. C'était le 4e assaut depuis 2015 de cet hôtel fréquenté par les dignitaires du régime. La menace touche également les pays voisins (Ethiopie, Kenya, Tanzanie) qui craignent une forte migration des populations somaliennes dès l'annonce du départ de l'Amisom.

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