Plus de 3 700 personnes ont fui N'tililt pour se mettre en sécurité à Gao, dans le nord du Mali. Le HCR précise dans son communiqué publié mardi 24 janvier qu'il s'agit à la fois de Maliens et de Burkinabè, arrivés par vagues successives depuis 2018. Mais l'insécurité n'est pas moindre de ce côté de la frontière : selon des sources locales et internationales jointes par RFI, au début du mois, la branche sahélienne du groupe État islamique a lancé un ultimatum aux habitants de N'tililt, exigeant leur départ.
Des menaces qui s'inscrivent dans la violente offensive menée depuis près d'un an par ce groupe pour prendre le contrôle de zones jusqu'ici dominées par leurs rivaux du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (le Jnim, son acronyme arabe), lié à al-Qaïda au Maghreb islamique.
« La population restante craint des représailles », précise le HCR, qui ajoute que les déplacés, en majorité des femmes et des enfants, « vivent actuellement sous des arbres ou dans des abris de fortune avec peu de nourriture ou d'eau ». (RFI)
Des menaces qui s'inscrivent dans la violente offensive menée depuis près d'un an par ce groupe pour prendre le contrôle de zones jusqu'ici dominées par leurs rivaux du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (le Jnim, son acronyme arabe), lié à al-Qaïda au Maghreb islamique.
« La population restante craint des représailles », précise le HCR, qui ajoute que les déplacés, en majorité des femmes et des enfants, « vivent actuellement sous des arbres ou dans des abris de fortune avec peu de nourriture ou d'eau ». (RFI)