Au Kenya, les discussions de paix « Tumaini » (« espoir » en kiswahili) sont de nouveau suspendues. Elles se tiennent à Nairobi et impliquent le gouvernement du Soudan du Sud et les groupes armés non-signataires de l’accord de paix de 2018, avec la médiation des autorités kényanes.
La délégation gouvernementale sud-soudanaise affirme devoir rentrer à Juba pour consultation. Rien d’anormal, selon la médiation kényane, qui assure que « des progrès significatifs ont été réalisés ».
Autre son de cloche, du côté des groupes armés et partis d’opposition. Lual Dau, le porte-parole de l’Alliance des mouvements d’opposition du Soudan du Sud, considère que les discussions sont dans l’impasse...
Les différentes parties s’étaient mises d’accord sur quatre axes de travail : la relation entre l’accord en cours de négociation et celui signé en 2018 (le nouveau texte sera-t-il une simple annexe ou viendra-t-il remplacer le précédent accord de paix ?), la mise en place des mécanismes de paix, le partage des responsabilités, et enfin le calendrier des futures élections (puisque les générales de décembre ont été annulées). [RFI]